Au cours d'une conférence de presse tenue le mardi 24 janvier dernier à Kinshasa, Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque Mondiale pour 4 pays africains dont la RDC, a salué la croissance macroéconomique de la République démocratique du Congo.
Estimant que la situation macroéconomique du pays s'améliore, le directeur des opérations de la BM a fait savoir qu'en 2022, la RDC était le 3ème pays avec la croissance la plus rapide en Afrique.
« En 2022, la RDC était le 3e pays avec la croissance la plus rapide en Afrique. Le déficit budgétaire est resté sous contrôle, à moins de 3% (...). La dette est l'une des plus basses des pays d'Afrique subsaharienne, à moins de 25% du PIB, et l'inflation est maîtrisée »,a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : « La situation macroéconomique de la RDC continue de s'améliorer (...), ce qui a permis au pays de bénéficier d'un appui budgétaire de la Banque mondiale de l'ordre de 250 millions de dollars en juin 2022. Nous travaillons sur la 2e tranche de cet appui budgétaire qui, nous l'espérons, sera délivrée avant la fin du mois de juin ».
Albert Zeufack estime qu'il y a quelque chose qui est en train de se faire dans le pays et qui doit être saluée.
« La croissance est tirée par une embellie des prix des matières premières, mais cette amélioration est aussi le fait de la gestion macroéconomique. Il y a clairement quelque chose qui est en train de se faire, que l'on doit remarquer », s'est exprimé Albert.
Préoccupée, la Banque Mondiale déplore toutefois la situation de la Gouvernance et dit espérer que la lutte contre la corruption prônée par le président Félix Tshisekedi, puisse s’accélérer. Le directeur des opérations de la BM a insisté sur le fait que ce ne sont pas les institutions internationales qui peuvent stopper la corruption mais les gouvernements et les populations.
« (...) La situation de gouvernance au Congo nous préoccupe également car elle est caractérisée par la corruption, qui prive les pauvres de leurs opportunités de développement », a déploré la Banque Mondiale.
Par ailleurs, Albert Zeufack a réaffirmé la détermination de la Banque Mondiale à aider le Gouvernement dans la lutte contre la corruption, en mettant en place des outils nécessaires.
Jephté Kitsita