Haut-Katanga: un squelette humain découvert dans une parcelle qui abrite un centre de santé à Lubumbashi 

Vendredi 19 mai 2023 - 15:35
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Photo tiers

Un squelette humain a été découvert dans une parcelle abritant un centre de santé située sur l'avenue Ngoy Ndombe, dans la cellule Ma campagne au quartier Kasapa en commune Annexe à Lubumbashi (Haut-Katanga), le mercredi 17 mai 2023.

Le service de communication de la mairie de Lubumbashi qui apporte la nouvelle à 7SUR7.CD ce vendredi précise que ce squelette humain a été constaté par les maçons qui étaient en train de creuser une fosse septique dans cette entité de la ville.

Selon la même source, il s'agit de la concession abritant le centre de santé Trinité. Au côté de ce squelette, poursuit-elle, une bague et une perruque féminine.

"Le squelette d'une personne non identifiée a été découvert par les maçons en plein chantier de construction dans une couverture enterré dans la concession morcelée du centre de santé La Trinité sur l’avenue Ngoy Ndombe, dans la cellule Ma campagne, au quartier Kasasa, dans la commune Annexe. La perruque et la bague trouvées dans la couverture laissent croire qu'il serait une femme", lit-on dans une dépêche parvenue à 7SUR7.CD.

Par ailleurs, les ossements de la prétendue défense ont été enterrés avec l'accord du Parquet de grande instance de Lubumbashi. Les responsables de cette structure sanitaire sont aux arrêts.

"Dans l’objectif de déterminer les vraies circonstances de cette tragédie, une enquête est menée par les services spécialisés. En attendant, le personnel du centre de santé La Trinité est mis aux arrêts", a-t-elle conclu.

Le jeudi 18 mai dernier, la commission Justice et paix de l'archidiocèse de Lubumbashi a dénoncé la recrudescence de l'insécurité dans la capitale du Haut-Katanga. Une situation qui est à la base des enlèvements et viols dans différents quartiers de la ville. L'église catholique a même demandé à l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga d'enquêter sur cette persistance d'insécurité et de violations des droits humains.

Patient Lukusa, à Lubumbashi

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