Le Gouvernement congolais a annoncé, le jeudi 31 août via un communiqué officiel, son soutien à l'enquête ouverte par l'auditorat militaire de garnison de Goma, dans le Nord-Kivu.
La Belgique qui réagissait à ce communiqué, ce vendredi, espère que cette enquête ouverte, aboutira et que les auteurs de cette répression seront tous connus et traduits en justice.
C'est ce qui ressort d'un communiqué de ce pays de l’Union européenne, signé ce 1er septembre 2023.
« La mise sur pied d'enquêtes est positive et nous espérons qu'elles permettront d'identifier effectivement et de façon exhaustive les auteurs des violences intervenues afin qu'ils répondent de leurs actes », lit-on dans ce document parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD.
Le Royaume de Belgique condamne, par ailleurs, les incitations à la haine et l'usage excessif de la force.
« La Belgique appelle également à prévenir toute violence contre la population civile, le staff de la MONUSCO et celui de la force EAC », ajoute-t-on.
Rappelons qu'au moins 43 personnes sont mortes au cours d'un raid des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) mené contre des membres de la secte mystico-religieuse "la Foi Naturelle Judaique Messianique vers les Nations (FNJMN)". C'était le mercredi dernier, suite à un appel à manifester contre la présence de la MONUSCO en RDC.
MD