Les élections générales sont prévues en décembre prochain en République démocratique du Congo. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui tient au respect de son calendrier, a ouvert , le 1er septembre 2023, le bureau de réception et traitement des candidatures à la présidentielle. Ce qui marque un pas de plus vers la tenue de ces scrutins.
C'est dans ce cadre que la Centrale organise, depuis le 12 septembre de l'année en cours, sur toute l'étendue du territoire national, le test pratique sur ordinateur pour le recrutement du personnel électoral temporaire.
Ce vendredi 22 septembre, le rapporteur adjoint de cette institution d'appui à la démocratie a effectué une ronde dans la ville de Kinshasa, en RD-Congo, pour s'imprégner de la passation de ce concours. Tout est parti de l'antenne CENI de Lingwala, en passant par celles de Kalamu et de Kingabwa, jusqu'à l'antenne de Limete. Dans ces différents sites, Paul Muhindo Mulemberi a palpé du doigt le déroulement du test en interagissant avec les candidats.
À l'antenne CENI/Limete, par exemple, où il y avait un nombre important de candidats avec insuffisance des machines, le rapport adjoint de la CENI a trouvé solution à ce problème de manière à permettre à tous les candidats de passer le test.
Au terme de sa mini-tournée, ce membre du bureau de la CENI s'est réjoui du bon déroulement du test de recrutement du personnel électoral temporaire dans la capitale congolaise.
"Nous avons constaté que ces candidats sont venus nombreux comme nous venons de faire le tour sur plusieurs antennes de Kinshasa, il y a des antennes déjà où nous allons clôturer aujourd'hui. Mais d'une manière globale, le processus se déroule bien, le processus se déroule avec une objectivité inégalable. Parce-que non seulement les candidats sont questionnés par les machines, même lorsqu'elles sont en face de personne, la personne ne leur donne que le code. Et donc, nous nous organisons pour que cela puisse nous produire un personnel de qualité parce-que les élections que nous voulons avoir doivent être les élections de qualité et tout cela passe par un bon recrutement. C'est comme ça que vous avez vu qu'il n'y a pas moyen de favoritisme dans notre processus parce-que vous postulez en ligne et vous venez devant une machine qui vous questionne", a-t-il déclaré.
Selon Paul Muhindo Mulemberi, sur le total de candidatures réceptionnées , 65% des concernés ont déjà passé le concours.
"Au total, on avait reçu 472.750 candidats et à ce jour, nous sommes à un taux de 65% au moins qui sont venus passer le test. Et beaucoup, quand on leur dit qu'il y a le test, ils ne viennent pas. Mais nous allons tenir compte de ceux-là qui sont venus et ils sont en train d'être corrigés automatiquement par la machine", a dit le rapporteur adjoint de la Centrale électorale.
Et de poursuivre : "Nous avons amélioré les critères parce-que la fois passée, les candidats passaient 20 minutes devant la machine mais nous avons accru le nombre de minutes. Aujourd'hui, on est à 40 minutes devant la machine. Les questions sont des questions liées aux élections et à leurs catégories de poste".
Plusieurs postes sont vacants. Il s'agit notamment des postes de formateur électoral national, formateur électoral provincial, formateur électoral territorial, de technicien informatique des centres de compilation des votes, etc.
"Mais tout cela démontre une détermination et un engagement fervent des membres de la CENI à organiser les meilleures élections dans les délais. S'il y a ceux qui continuent à rêver , qu'ils quittent les rêves. Nous nous continuons, le train des élections est fortement avancé et nous n'allons plus reculer", a souligné Paul Muhindo.
Ce membre du bureau Kadima, qui est chargé du recrutement et de la formation au sein de la CENI, a, par ailleurs, annoncé que le personnel temporaire qui sera recruté sera formé sur, entre autres, l'utilisation du Dispositif électronique de vote (DEV) appelé par le passé la machine à voter, les procédures de vote, les contentieux électoraux et toutes autres questions qui concernent la tenue des prochaines élections, avant leur déploiement.
Prince Mayiro