Jugé ce jeudi en procédure de flagrance par la Cour de cassation pour imputations dommageables et propagation de faux bruits, le député national et ancien ministre du Tourisme, Modero Nsimba, a contesté les accusations portées contre lui.
Il a nié toute implication dans un audio diffusé sur les réseaux sociaux, mettant en avant l'utilisation de l'intelligence artificielle pour manipuler sa voix.
« Je ne reconnais même pas ma voix dans l’audio diffusé sur les réseaux sociaux. Il y a des séquences où il y a un fond sonore. Je n’ai jamais fait un commentaire sur la mort de Chérubin mais j’ai relaté les faits tels que rapportés par Jeune Afrique. A ma grande surprise, j’ai été invité par les renseignements militaires où j’ai trouvé un audio monté avec ma voix. J’ai reconnu une partie de ma voix sur un fond sonore. C'est un montage réalisé grâce à l’intelligence artificielle », a-t-il déclaré.
Dans leur déposition, les avocats de Modero Nsimba ont plaidé en faveur de leur client, contestant la légitimité de la Cour de cassation à le juger, arguant que son mandat de député national n'a pas encore été officiellement validé malgré la décision de la cour constitutionnelle. De plus, ils ont souligné que les conditions de l'infraction de propagation de faux bruits ne sont pas réunies conformément à la loi.
Pour sa part, le parquet a contredit ces arguments, affirmant que M. Nsimba est bel et bien un élu national et l'auteur des infractions qui lui sont reprochées.
L'audience se poursuit toujours à la Cour de cassation.
Merveil Molo