RDC: L’OIM dote les services de contrôle sanitaire aux frontières de 9 véhicules

Mercredi 3 avril 2024 - 08:50
Image
Droits tiers

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a remis ce mardi 2 avril à Kinshasa, 9 véhicules au Programme national d’hygiène aux frontières (PNHF) et au Service de quarantaine animale et halieutique (SQAH). 

Cette dotation rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet REDISSE 4, cofinancé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale. Appuyé techniquement par l’OIM, ce projet consiste à renforcer les capacités de surveillance sanitaire, conformément au Règlement sanitaire international (RSI), au niveau de 18 points d’entrée du pays situés à Kinshasa, au Kongo-Central, au Haut- Katanga, en Ituri, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et au Tanganyika.

Présent à cette cérémonie, le directeur de cabinet du ministre de la Santé, le Dr Romain Muboyayi, a indiqué que la RDC se doit d’empêcher l’importation et l’exportation 
de maladies. 

« A travers ce geste, il s'agit pour nous de donner des outils de travail aux acteurs dynamiques de terrain, engagés dans la protection du pays contre les importations et exportations de phénomènes pouvant entrainer des urgences de santé publique à portée internationale. En vous remettant ces véhicules, nous n'avons aucun doute du bon usage qu'en fera le personnel et la plus-value que ces outils apporteront dans l'amélioration de la qualité de l'offre de service au niveau des frontières », a-t-il dit.

Pour sa part, le directeur national du Programme national de l’hygiène aux frontières, le Dr. Justus Nsio a expliqué les raisons de la mise en œuvre de ce projet.

Droits tiers

« Le Programme national de l’hygiène aux frontières est le point focal national pour la mise en œuvre du règlement sanitaire international. C’est dans ce cadre que le pays a bénéficié du financement de la Banque mondiale après l’éclosion de la Covid 19 pour accélérer la mise en œuvre de ce règlement. Ce projet fait suite à l’évaluation des capacités minimales des points d’entrée en 2018. Il avait été identifié plusieurs faiblesses dans la mise en œuvre, notamment le problème de coordination et de supervision au niveau des points d’entrée. C’est ainsi que ce projet a été initié pour améliorer ces déficits », a-t-il expliqué.

Ayant la mission de connecter la sécurité sanitaire et la mobilité humaine, l’OIM a appelé à la bonne utilisation de ces véhicules.

« Ce renforcement du contrôle sanitaire aux frontières vise à améliorer les principales capacités minimales requises à tout moment (en routine) et en cas d’urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) ainsi que la communication et la coordination des activités (…). Nous recommandons enfin aux utilisateurs d’en faire un bon usage et de les réserver à l’utilisation uniquement pour les besoins de service », a déclaré Mamadou Ngom, représentant du chargé de mission de l’OIM en RDC.

Notons que le projet RADISSE 4 a 3 volets à savoir; le volet technique, le volet digitalisation et le volet infrastructures et achats. La partie technique consiste en la mise en place des documents normatifs et des formations de renforcement des capacités, le 2è volet concerne notamment la mise en place d’une plateforme web d’enregistrement en ligne des voyageurs ainsi que la fourniture d'équipements informatiques, le dernier volet concerne la construction et l’équipement des infrastructures dans les 18 points d’entrée.

Bienfait Luganywa