350 bandits urbains communément appelés « kuluna » ont été transférés le mardi 16 avril au centre d’encadrement et d’instruction du Service national de Kanyama Kasese, dans la province du Haut-Lomami.
C’est le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, qui les a confiés officiellement au commandant du Service national le lundi 15 avril.
A l’occasion, Gentiny Ngobila a remercié la police nationale ville de Kinshasa pour avoir mis la main sur toutes ces personnes qui ont semé la terreur dans la capitale.
Le commandant du Service national, le général Jean-Pierre Kasongo, a prévenu à ses nouveaux élèves qu’ils ne vont pas à Kanyama Kasese pour se balader.
« Tout n’est pas rose à Kanyama Kasese », a-t-il prévenu.
Pour sa part, le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, Blaise Kilimbalima, a indiqué que les opérations de traque des hors-la-loi vont se poursuivre sur toute l’étendue de la capitale.
Il a fait savoir que plus de 2000 kuluna sont dans les prisons de Ndolo et de Makala, à Kinshasa, en attente de leurs jugements.
Rappelons que 1600 autres ex kuluna ont quitté récemment Kanyama Kasese après avoir été brevetés soit en menuiserie, en mécanique auto ou en maçonnerie. Ils ont été envoyés à Lubumbashi, Mbuji-Mayi, Kananga et Kinshasa pour leur mise en service.
Bienfait Luganywa