La Commission Nationale des Droits de l'Homme de la République Démocratique du Congo (CNDH-RDC) a formé les avocats du barreau de Kisangani dans la province de la Tshopo sur le droit sexuel et reproductif dans le cadre de la mise en œuvre du protocole à la charte africaine des droits l'homme et des peuples relatifs aux droits des femmes (protocole de Maputo).
Selon la coordonnatrice de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l'enfant de cette institution d'appui à la démocratie Me Gisèle Kapinga Ntumba, cette formation de deux jours, soit du 4 au 5 juin dernier, visait l'appropriation du protocole de Maputo par ces hommes de sdroits pour mieux traiter les dossiers y relatifs.
" Les travaux tenus du 04 au 05 juin 2024 entrent dans le cadre d'appuyer le renforcement des capacités des acteurs du système judiciaire de Kisangani sur l'application du protocole de Maputo dans le traitement des dossiers d'avortements et des droits sexuels et reproductifs" a-t-elle renseigné.
La même source a aussi signalé que cette formation de renforcement des capacités tenue sous le thème : " Clarification des attitudes sur le droit à la santé sexuelle et reproductive" est un projet bénéficiant de l'appui de l'IPAS, une ONG internationale œuvrant dans la santé, et la promotion de l'accès à l'avortement et à la contraception sécurisée.
Le protocole de Maputo signé en juillet 2003 par 49 pays africains, amène ces derniers à garantir les droits de participer au processus politique, l'égalité sociale et politique avec l'homme, une autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.
Christel Insiwe