Le ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde et son collègue de l'Industrie, Petites et Moyennes Entreprises pour évoquer la relance économique de plusieurs industries de l'État. Le but est de créer des emplois, de construire des infrastructures et de redonner espoir aux populations locales.
Accompagnés de leurs experts respectifs, ces deux membres du gouvernement ont évoqué plusieurs projets de relance industrielle, notamment la Société textile de Kisangani ( SOTEXKI).
À en croire le ministère des Finances, la première tranche de financement pour relancer les activités de cette société jadis surnommée « Gecamines de la Grande Orientale » a déjà été effectuée et la deuxième tranche sera versée par le Fonds de Promotion industrielle (FPI) après l'évaluation déjà en cours pour identifier les besoins.
La relance de Sotexki s'articule sur deux axes principaux, dont l'équipement industriel de Kisangani et de l'Ituri, ainsi que la reprise de la production de coton.
Au-delà de cette entreprise, le ministre des Finances a également évoqué avec son collègue la nécessité de relancer d'autres sociétés industrielles emblématiques qui ont fait la fierté de l'économie nationale de la République démocratique du Congo.
L'on compte parmi celles-ci, LOTOKILA, une entreprise sucrière implantée à Kisangani, dans la Tshopo, dont la relance est essentielle pour la région. Il y a également CIMAIKO, la Cimenterie de Maiko à Kisangani, qui souffre d'un manque d'exécution depuis plus de 15 ans et nécessite une unité de gestion de projet pour relancer cette initiative .
Et la MIBA (Minière de Bakwanga) dont la relance est cruciale pour stabiliser la partie sud du pays, avec des propositions de réhabilitation des barrages de Lubilanji et la protection des massifs miniers.
Les discussions ont aussi porté sur les Zones Économiques Spéciales (ZES) et la nécessité de prévenir la concurrence déloyale avec les opérateurs économiques déjà établis.
Doudou Fwamba Likunde, a insisté sur l'importance de ces zones pour offrir aux entreprises des conditions optimales pour exercer leurs activités.
Les ZES, telles que celle de Maluku, bénéficient d'une quasi-exonération fiscale pour attirer les investissements et favoriser la croissance industrielle.
MD