L'Union européenne salue le cessez-le-feu convenu, mardi dernier, à Luanda, capitale de l'Angola, entre la République démocratique du Congo et le Rwanda sous la médiation angolaise.
Par ailleurs, l'UE appelle à la mise en œuvre « rapide et globale » de toutes les décisions prises lors de cette réunion trilatérale et exhorte toutes les parties au conflit à respecter ce cessez-le-feu.
« L'UE salue le cessez-le-feu convenu hier à Luanda à l'issue de la réunion trilatérale entre l'Angola, le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). Elle salue le travail inlassable de la présidence angolaise en tant que médiatrice de l'Union africaine pour le processus de paix en RDC et l'engagement du Rwanda et de la RDC pour obtenir cet important résultat. Nous appelons à la mise en œuvre rapide et globale de toutes les décisions prises lors de la réunion trilatérale et exhortons toutes les parties au conflit à respecter rigoureusement ce cessez-le-feu », lit-on dans une déclaration du haut représentant de l'Union européenne en RDC, Josep Borrell, ce mercredi.
Dans la même déclaration, l'UE souligne l'importance des processus de Luanda et de Nairobi pour garantir la paix et la sécurité à long terme dans la région.
« Nous réaffirmons notre soutien indéfectible à ces processus et à leurs objectifs, ainsi que notre volonté d'apporter notre aide si besoin est, conformément à la stratégie des Grands Lacs », rapporte la même source.
À l'issue des discussions d'hier à Luanda, les deux parties congolaise et rwandaise représentées par leurs ministres des Affaires étrangères ont décidé d'instaurer un cessez-le-feu à partir du 04 août prochain. Cette décision intervient après la fin de la trêve internationale décrétée sous les bons offices des États-Unis d'Amérique pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire aux déplacés de guerre dans l'Est de la RDC.
Rappelons que Kinshasa accuse Kigali de soutenir le mouvement rebelle M23 qui occupe quelques territoires de l'Est du pays. Le gouvernement congolais exige, d'ailleurs, de la communauté internationale des sanctions contre les autorités rwandaises.
Prince Mayiro