La Banque mondiale a exprimé sa volonté d’accompagner le ministère du Portefeuille, dans sa lutte pour l’implantation de la bonne gouvernance dans les entreprises publiques de la République démocratique du Congo.
À l’issue d’une audience lui accordée le mardi 30 juillet 2024, par le ministre du Portefeuille, Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi et le Sao Tomé &Principe, qui était à la tête de la délégation de cette institution, s’est réjoui de la vision dont Jean-Lucien Bussa est porteur, celle de transformer les entreprises publiques de l’État en levier du développement économique du pays.
« La raison pour laquelle nous l’avons rencontré, c’est parce que nous croyons fondamentalement que le Portefeuille de l’État est au cœur du Développement de ce pays et devrait être l’autoroute de la prospérité, du développement de la RDC. Il est malheureusement un obstacle. Nous avons échangé avec son Excellence Monsieur le Ministre de ce que l’on peut faire ensemble et comment est-ce que la Banque mondiale peut assister le Ministère à trouver des solutions pour transformer le Portefeuille de l’État en un vecteur de croissance et de prospérité de ce pays. Nous avons été très heureux de savoir que nous partageons la même vision avec le Ministre du Portefeuille et le même constat selon lequel les Entreprises du Portefeuille ne sont pas bien gérées et méritent des réformes sérieuses », a-t-il dit.
Albert Zeufack a rassuré l’accompagnement de la Banque mondiale au ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, dans sa lutte pour l’implémentation de la bonne gouvernance dans les entreprises publiques.
« Nous avons également discuté avec son Excellence Monsieur le Ministre de ce qu’on peut initier tout en utilisant les instruments de la Banque Mondiale comme l’appui budgétaire et les projets de cette institution bancaire comme « Encore » pour non seulement arriver à un recrutement compétitif, un recrutement technique ; car tout est au niveau des ressources humaines. Il faut absolument des compétences les plus pointues dans les directions générales, mais aussi aux conseils d’administration des entreprises publiques du portefeuille de l’État. Il faut aussi travailler pour la formation, le renforcement des capacités de ces Entreprises, travailler pour s’assurer que ces entreprises délivrent les résultats selon les critères de performance, pour s’assurer effectivement qu’elles rendent aux populations les services dont elles ont besoin », a dit le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi et le Sao Tomé &Principe.
Pour rappel, déterminé à mettre fin à la mauvaise gestion dans les entreprises publiques pour permettre à celle-ci de contribuer efficacement à l’économie du pays, le ministre du Portefeuille avait, quelques jours après sa prise de fonction, initié des consultations avec les mandataires publics.
Christian Dimanyayi