Certains quartiers des six (6) communes de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, font face à la carence en eau potable.
C'est dans un entretien accordé, dimanche 25 août dernier, à 7SUR7.CD que le vice-président de la nouvelle dynamique de la société l'a révélé. Selon Gentil Sefu, cette pénurie est surtout observée dans les communes de Mangobo et Kabondo.
Les défis liés à la desserte en énergie électrique et le mauvais fonctionnement de l'usine de traitement d'eau de la REGIDESO seraient les causes de cette situation.
« La carence d'eau dans la ville de Kisangani a déjà perduré, car l'énergie électrique pose un sérieux problème dans la ville. La centrale hydroélectrique de la Tshopo est victime de pannes à répétition. Depuis lors, elle n'a jamais eu une bonne réhabilitation et l'usine de traitement d'eau créée en 1972 ne fonctionne pas bien. Pour servir la population, la REGIDESO utilise un générateur qui consomme 90 litres de carburant, ce qui réduit aussi la production d'eau» ,a-t-il révélé.
Déplorant ce qu'elle qualifie de la non prise en considération des doléances de la population, la nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) appelle le gouvernement à intervenir pour stopper cette pénurie d'eau dans la ville de Kisangani, afin de soulager les milliers de ménages qui vivent un calvaire.
En mai dernier, la pénurie d'eau potable avait causé la mort d'un jeune homme qui s'est noyé dans les eaux du fleuve Congo en quête d'eau.
Reagan Bin kakani, à Durba