La Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (VSV) se dit préoccupée par l'incident "malheureux et tragique" qui s'est déroulé dans la nuit du 1ᵉʳ au 02 septembre 2024 à la prison centrale de Makala ayant causé des pertes en vies humaines et des dégâts matériels.
Cette organisation de défense des droits de l'homme exige, dans un communiqué signé le même lundi parvenu à 7SUR7.CD, une enquête pour faire la lumière autour de cet incident.
" Les allégations faisant état de nombreuses personnes tuées et blessées par balles ainsi que des dégâts matériels importants ne peuvent laisser indifférents les défenseurs des droits humains. Ainsi, la VSV exige une enquête mixte et réellement indépendante en vue de faire la lumière sur cette situation qui a occasionné des violations des droits humains, entre autres la violation du droit à la vie et au respect de l'intégrité physique et morale de toute personne. Il est important que les responsabilités soient établies afin que les auteurs, commanditaires répondent de leurs actes", lit-on dans ce document.
La VSV a également rappelé aux autorités RDCongolaises qu'aucun motif et aucun prétexte ne sauraient justifier les violations des droits humains, dont les droits intangibles, en l'occurrence le droit à la vie.
Le gouvernement congolais a dressé un bilan de plus de 120 morts, 59 personnes blessées, des femmes violées et autres dégâts matériels importants.
Christel Insiwe