RDC : l'Assemblée nationale entérine 21 groupes parlementaires

Dimanche 6 octobre 2024 - 11:55
Image
Image

Les députés nationaux ont, au cours d'une séance plénière tenue le samedi 05 octobre 2024, entériné 21 groupes parlementaires.

Contrairement aux précédentes législatures, le nouveau règlement intérieur a réduit à la baisse le nombre de députés requis pour constituer un groupe parlementaire, passant ainsi de 35 à 21 députés. Ce qui porte la configuration actuelle à 21 groupes parlementaires. Ainsi, chaque député a choisi son groupe d'appartenance pour la législature entière et ne pourra donc plus procéder à un changement. 

Après la constitution des groupes parlementaires, conformément au règlement intérieur, le bureau de la chambre basse du Parlement qui avait préalablement reçu les propositions de différents groupes parlementaires sur la composition des bureaux des commissions permanentes, a donné les résultats des multiples consultations qu'il  a eues avec les uns et les autres autour de cette question. 

Le président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, a fait savoir à la plénière que grâce à l'arbitrage du bureau, un consensus a été trouvé en mettant d'accord à 80 % tous les groupes parlementaires sur la composition des bureaux de différentes commissions permanentes.

Voici la composition des groupes parlementaires.

- UDPS TSHISEKEDI 3 postes de présidence des commissions permanentes, à savoir la commission PAJ, la commission Défense et Sécurité, la commission Genre et Famille  ainsi que la présidence du comité des sages.

À cela s'ajoute la présidence de la commission ÉCOFIN qui est attribuée au regroupement UDPS/2A/TDC.

Les autres groupes parlementaires qui ont bénéficié d'un poste de Président de commission permanente sont : 

A/A-UNC pour la commission environnement, la Dynamique Agissons  pour la commission socio-culturelle, l'AFDC-A pour la commission relations extérieures, le MLC pour l'aménagement du territoire, l'AAAP-CODE pour la commission suivi et évaluation  et Ensemble pour la commission droits de l'homme. 

De ce fait, Kamerhe a recommandé que dans la formation des bureaux des commissions,  les groupes parlementaires profitent de l'expérience des éminents économistes, financiers, juristes, ingénieurs, ministres membres de la plénière sans négliger l'audace et la créativité de la jeunesse.

Il faut noter qu'à part la répartition des responsabilités au niveau des bureaux des commissions permanentes, un travail de rééquilibrage est encore à faire quant à la composition de chaque commission permanente pour atteindre un minimum de 40 députés par commission. 

Roberto Tshahe