Des avis sont partagés depuis un temps au sein de la classe socio-politique sur l'ensemble du territoire national suite à une probable révision de la Constitution du 18 février 2006.
Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, via son coordonnateur provincial adjoint dans la Lomami, interpelle le régime Tshisekedi et dit non à la révision de la Constitution.
Dans une interview accordée à 7SUR7.CD le mercredi 16 Octobre 2024, Légitime Nshimba Kitengie a indiqué qu'il n'y a rien d'urgence pouvant nécessiter la révision de la Constitution alors que des défis à régler sont énormes.
«Aujourd’hui, les fils et filles du pays vivent dans la misère. Les massacres perpétrés, les mouvement de grève s'enchainent, le taux de mortalité galope dans des structures sanitaires suite aux médecins qui viennent de déclencher leur grève. Tout ça, le Fils d’Étienne Tshisekedi veut nous dire que c’est la Constitution qui en est à la base?», s'est interrogé Légitime Nshimba Kitengie, coordonnateur provincial Adjoint du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
Et d'ajouter :"Aucun article n'empêche Félix Tshisekedi de concrétiser ses promesses d'autant plus que les Congolais font face à des multiples défis.
Il convient de signaler que le projet de la révision Constitutionnelle alimente les débats dans plusieurs villes du pays. Le jeudi dernier, le député provincial Augustin Malangu Ndjibu, faisant fonction du vice-président de l'Assemblée provinciale de Lomami, a pour sa part, soutenu ce projet, martelant que le changement de la Constitution pourrait se ralier à la conjoncture actuelle, et permettrait à Félix Tshisekedi de concrétiser sa vision.
Benjamin Kambadi, à Kabinda