Le 23 octobre 2024, le chef de l'Etat Félix Tshisekedi a manifesté sa volonté de réviser la constitution de la république démocratique du Congo (RDC). Cependant, cette volonté exprimée par le chef de l’État fait débat.
Dans un point de presse animé à Kisangani le 19 novembre dernier, le mouvement citoyen lutte pour le changement (LUCHA) a exprimé sa ferme opposition face à la démarche de Felix Tshisekedi visant à réviser ou à changer la constitution.
Tout en reconnaissant que l'actuelle constitution est le fruit des efforts et sacrifices de nombreux Congolais parmi lesquels, les militants du parti au pouvoir, la Lucha invite le chef de l'Etat à privilégier l'intérêt de la population et non satisfaire les intérêts du régime actuel.
« Toute tentative de modification de la constitution pour satisfaire les intérêts d'un régime qui n'est pas à la hauteur de sa gestion, constitue une trahison envers la nation et ses martyrs, et ne fera que rallonger la souffrance qu'endure notre peuple », peut-on lire dans un communiqué de la Lucha parvenu à 7SUR7.CD.
Pour dire non à la volonté de Félix Tshisekedi, ce mouvement citoyen qui se réfère à l'article 64 de la constitution, lance une offensive démocratique et populaire pour défendre la constitution. Une série d'actions citoyennes sur l'ensemble du pays pour faire entendre la voix de la population congolaise, renseigne le communiqué.
Pour la réussite de sa lutte, la Lucha appelle toutes les organisations de la société civile, les partis politiques et les citoyens Congolais à rejoindre son combat.
Devant les professionnels des médias, la Lucha a reconnu que la constitution n'est pas éternelle, mais que ce n'est pas le moment de chercher à la changer ou la réviser.
Reagan Bin kakani, à Nyankunde