Des personnes retournées et celles qui demeurent, ces jours-ci, dans des sites de déplacés de guerre en chefferie de Bahema-Nord dans le territoire de Djugu (Ituri) éprouvent d'énormes difficultés sur le plan humanitaire.
Dans un entretien accordé à la presse, le jeudi 02 janvier 2025, Charité Banza, un activiste de droits humains dans la région qui a tiré la sonnette d'alarme, appelle le gouvernement congolais et ses partenaires à venir à la ressource de ces vulnérables.
La non-accessibilité dans des champs suite à l'insécurité grandissante imposée par des attaques et représailles entre les groupes armés locaux dans ce coin de la province de l'Ituri, reste la primordiale cause, d’une part, de la rareté et, d'un autre côté, de la hausse de prix des produits champêtres de première nécessité, renchérit la même source.
"La crise alimentaire est grandissante en chefferie de Bahema-Nord. Les groupements Buku, Utcha, Diropka et Losandrema restent les plus affectés. La non-accessibilité dans des champs reste la cause principale de ce fléau qui Impacte négativement sur la survie quotidienne de la population locale. Que le gouvernement et ses partenaires nous viennent en aide", a-t-il alerté.
Le territoire de Djugu a connu une année 2024 sanglante. Plusieurs attaques et représailles entre les groupes armés locaux CODECO et Auto-défense Zaïre avaient été documentées. Des populations locales demeurent les premières victimes de ces actes barbares, plongeant certaines à se réfugier loin de leurs entités d'origine.
Joël Losinu, à Komanda