Le Mpox inquiète dans la province du Haut-Katanga. Lors de la récente réunion de coordination sur la lutte contre l’épidémie le jeudi 02 janvier 2025, le docteur Nick-Thérèse Kayila, médecin inspecteur provincial de la santé, a révélé des chiffres alarmants. Douze (12) cas positifs ont été confirmés parmi 148 cas suspects.
La maladie touche désormais 18 des 27 zones de santé de la province, illustrant une propagation rapide et inquiétante.
« La surveillance épidémiologique montre un cumul de 148 cas suspects notifiés dont 12 positifs. 18 zones de santé sont déjà touchées. Nous observons une évolution en dents de scie des cas, ce qui nous pousse à organiser des recherches actives dans la communauté », a expliqué le docteur Kayila.
Bien que les efforts de surveillance soient intensifiés, les zones touchées continuent de s’étendre, mettant en lumière la nécessité d'une vigilance accrue.
La province du Haut-Katanga, avec le soutien des autorités nationales, a mis en place une prise en charge entièrement gratuite pour les patients, a expliqué le docteur Nick-Thérèse Kayila. Ces mesures visent à garantir une réponse rapide et efficace pour limiter la progression de l’épidémie.
« Des ambulances sont disponibles pour transporter les malades en toute sécurité. Nous avons reçu des médicaments récents et des équipements de laboratoire modernes pour diagnostiquer rapidement les cas suspects », a-t-elle expliqué dans une déclaration parvenue ce vendredi à 7SUR7.CD.
À en croire le médecin inspecteur provincial de la santé, la communication reste un axe majeur dans la lutte contre le Mpox.
« Nous appelons la population à se protéger contre cette maladie, car elle circule activement dans notre province », a-t-il averti.
Face à cette situation, le gouvernement provincial via son ministère de la Santé a appelé les habitants à signaler tout cas suspect dans la communauté, à consulter les centres de santé les plus proches dès l’apparition de symptômes et à respecter les mesures d’hygiène pour prévenir la contamination.
Des stratégies renforcées de sensibilisation sont mises en œuvre dans les zones à risque pour informer et éduquer les communautés.
« Nous sollicitons la contribution de tous. La vigilance sanitaire est l’affaire de chacun, comme le souligne le chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, représenté ici par le gouverneur Jacques Kyabula Katwe », a-t-elle conclu.
La province du Haut-Katanga a été touchée par cette épidémie, le 24 octobre 2024, par deux cas. Malgré ces chiffres, elle reste l'entité la moins frappée par cette épidémie en République démocratique du Congo.
Patient Lukusa, à Lubumbashi