La synergie des enseignants du Kivu demande au comité de délibération des épreuves des examens d'Etat d'alléger les critères de délibération en faveur des élèves finalistes du Sud-Kivu, Nord-Kivu et de l'Ituri.
Ils indiquent que ces élèves ont passé presque toute l'année 2024-2025 dans une période de guerre et sont traumatisés.
Dans une correspondance adressée à la ministre nationale de l'éducation nationale et dont copie est parvenue à 7SUR7.CD vendredi 25 juillet 2025, ces enseignants soulignent que plusieurs élèves finalistes de ces trois provinces n'ont pas achevé le programme national prévu.
« Nous prions à la ministre qui préside le comité de délibération d'alléger les critères de délibération pour les élève du Sud-Kivu, Nord-Kivu et Ituri. Ces élèves passent ces épreuves dans des conditions différentes avec les élèves des autres provinces. Les élèves de ces 3 provinces vont passer ces épreuves dans une psychose à cause de la guerre et beaucoup d'entre eux sont traumatisés. L'examen d'Etat est un test et tous les candidats devraient passer ces épreuves dans les mêmes conditions », a plaidé Jacques Cirimwami, président de la synergie des enseignants du Kivu.
Il sied de préciser que la session ordinaire des épreuves de l'examen d'Etat débute lundi 28 juillet 2025 sur toute l'étendue du territoire national.
Au Sud-Kivu et au Nord-Kivu par exemple, deux provinces largement sous contrôle des rebelles du M23, les malles de questionnaire sont déjà arrivées.
Alphonse Muderwa