Délabrement de la RN4 : Des centaines de véhicules bloqués à 50 km de Kisangani

Lundi 27 octobre 2025 - 10:01
Image
Image

Des centaines de gros camions sont actuellement bloqués sur la route nationale numéro 4 (RN4), au point kilométrique 50 (PK50) de la ville de Kisangani, en province de la Tshopo, route menant vers la province voisine de l'Ituri.

Ces véhicules sont bloqués à ce lieu suite au délabrement très avancé de ce tronçon-routier, pendant cette période pluvieuse, a rapporté à 7SUR7.CD, Gentil Sefu, vice-président provincial de la nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI)/Tshopo, qui affirme que le gouvernement central a signé un contrat avec une société chinoise pour la réhabilitation de cette route, mais rien n'est visible sur terrain.

"Des centaines de véhicules sont bloqués sur la RN4, à 50 kilomètres avant d'arriver à Kisangani. La route est très délabrée et aucun effort n'est entrepris dans le sens de remédier à ça. Cette situation est ainsi pendant que le gouvernement central a signé un contrat avec une société chinoise dénommé "CCC" qui doit asphalter cette route. La société avait déjà reçu 30 millions de dollars américains (USD) pour des frais d'installations et chantiers, mais depuis là, on ne voit pas cette société et plus de 10 mois après, les travaux ne s'effectuent plus sur cette route ", s'est-il inquiété.

Face à ce calvaire que traverse les usagers de la RN4, Gentil Sefu rappelle au gouvernement central que ce chantier de plus de 800 kilomètres ne peut pas se terminer dans quelques mois. Donc, il serait souhaitable de réhabiliter d'urgence cette route en terres battues en attendant, l'asphaltage qui peut prendre plusieurs années.

Il est à noter que plusieurs bourbiers sont actuellement repérés sur la route nationale numéro 4, tronçon Kisangani-Ituri, empêchant une circulation fluide des usagers sur cette voie de communication. Il y a quelques mois le gouvernement provincial avait annoncé les travaux de ramblayage de gros bourbiers sur cette route. Après des mois, des usagers subissent les mêmes calvaires du passé. 

Reagan Bin Kakani, à Bunia