Le secrétaire général de Nouvel Élan, Blanchard Mongomba, a rejeté, ce dimanche 16 novembre 2025, les accusations de tribalisme et népotisme visant le vice-premier ministre du Budget, Adolphe Muzito. C’était lors d’une matinée politique organisée à Kinshasa.
D’entrée, il a assuré, documents à l'appui, que les critiques relayées ces derniers jours sur les réseaux sociaux « ne reposent sur aucune base légale ».
Selon lui, les publications évoquant plus de 500 collaborateurs nommés par le nouveau patron du Budget relèvent de la manipulation.
« L’arrêté ne peut pas contenir 500 membres quand-même. Cela n’a aucune base légale. Parmi les 150 qu'ils comportent, 45 sont membres du cabinet du vice-ministre », a-t-il rappelé.
Le SG du Nouvel Élan a également réfuté les accusations de favoritisme provincial.
« Sur les 34 directeurs de l’administration du Budget, un seul est originaire de la même province que Muzito. En quoi cela ferait-il de notre leader un tribaliste ? », a-t-il lancé devant les militants.
Mongomba a affirmé que ni la direction du parti, ni les principaux collaborateurs du cabinet Muzito ne proviennent de sa province natale. Il a cité notamment « un directeur de cabinet originaire de l’Équateur et un adjoint issu de la Tshopo ».
Curieusement, a-t-il fait remarquer, ces attaques arrivent au moment où le nouveau vice-premier ministre du Budget « commence à produire des résultats visibles ».
« Certains ennemis de la République ont choisi ce moment pour ternir son image », a-t-il accusé.
Il a rappelé par ailleurs l’engagement de Nouvel Élan aux côtés du chef de l'État, Félix Tshisekedi, et de la première ministre, Judith Suminwa, pour la défense de « l’intégrité territoriale de la RDC », à la suite des consultations sécuritaires conduites par le conseiller spécial Eberande Kolongele.
Selon lui, c’est cette convergence de vues autour des priorités (sécurité, souveraineté et social) qui a conduit à la nomination de Muzito dans le gouvernement Suminwa II.
MD