COP21 : Minaku plaide pour le respect des engagements sur les fonds verts

Mardi 8 décembre 2015 - 09:58

Le président en exercice de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) et président de l’Assemblée nationale de la RDC, plaide pour que les engagements pris par la Communauté internationale en ce qui concerne les fonds verts soient respectés et soutenus.

 

Le président de l’Assemblée nationale de la RDC participe aux assises de la 21ème Conférence des parties sur le climat (Cop 21) qui se tiennent à Paris (France).

 

Dans son intervention, dimanche 6 décembre, Aubin Minaku a invité les parlementaires du monde entier à travailler pour léguer aux générations futures un espace terrestre dans un état pur.

 

Aussi, a-t-il plaidé pour que les engagements pris par la Communauté internationale en ce qui concerne les fonds verts soient respectés et soutenus. Parce qu’il estime qu’il est important de bâtir une architecture financière saine.

 

Pour le président de l’APF, les attentes des pays en développement sont capitales, c’est pour quoi, le souhait de l’APF est que le accords qui seront adoptés, à l’issue de la Cop21, incluse, outre les mesures d’atténuation et d’adaptation, les moyens de mise en œuvre, en particulier l’intensification des transferts de technologies, de renforcement des capacités et la fourniture des ressources financières en Afrique.

 

« Pour faire aboutir le processus des négociations en cours, nous avons apporté l’appui nécessaire par l’élaboration des contributions au titre de la Convention-cadre des Nations Urnes sur le changement climatique. C’est ici l’occasion pour nous de saluer les efforts déployés par plusieurs pays francophones qui ont soumis leurs contributions nationales en vue de l’adaptation ici à Paris d’un accord ambitieux, équilibré mais aussi contraignant. Surtout que les attentes des pays en développement sont capitales. En tant que citoyen au service de l’humanité, il est de notre devoir d’unir ce qui est éparse afin de donner définitivement une essence à notre action », a-t-il déclaré.

 

De ce point de vue, Aubin Minaku estime que les Parlements ont leur rôle à jouer dans ce processus afin de faire progresser les négociations sur le climat, diffuser les meilleures pratiques et de promouvoir les approches communes.

 

Dans son speech, il a rappelé que l’APF s’était déjà appropriée les objectifs ambitieux de la Déclaration de Brazzaville sur le changement climatique adoptés par la 40 assemblée plénière d’Ottawa en juillet 2014, aujourd’hui, partagés par la Cop21.

 

Un appel particulier a été lancé aux gouvernements du monde en ces termes : « Nous devons to ut mettre en œuvre pour apporter l’impulsion politique nécessaire et in fine des réponses communes à ce défi de lutte contre le changement climatique. Cela à travers des réformes institutionnelles, législatives adaptées et un contrôle parlementaire soutenu des politiques publiques dans ce domaine ».

Par Pitshou MULUMBA