Il s’est ouvert hier, mercredi 21 octobre 2015, dans la salle des spectacles du palais du peuple, le troisième congrès ordinaire des jeunes Avocats d’Afrique : acteurs du développement. Cette grande rencontre s’est tenue sous le parrainage de l’Honorable Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. Plusieurs thèmes ont été développés sur la pratique et l’exercice de la profession, la protection des investissements par le droit OHADA et le terrorisme.
A cette occasion, le parrain de cette messe, le Président Aubin Minaku, a invité les jeunes avocats à cultiver le patriotisme dans l’exercice de leur profession.
La République Démocratique du Congo, dans son hospitalité légendaire, vient une fois de plus d’abriter le troisième congrès ordinaire des jeunes avocats d’Afrique, acteurs du développement. L’objectif poursuivi par les organisateurs de ce congrès est de mettre ensemble les jeunes avocats qui exercent dans différents Etats africains en vue d’arrêter des stratégies pour relever les défis auxquels est confrontée l’Afrique.
Dans son mot de circonstance, Aubin Minaku, a exhorté les jeunes avocats à travailler dans le but de la consolidation de l’Etat de droit dans leurs pays respectifs. Il a rappelé à chacun que les Etats Africains connaissent des conflits fonciers, immobiliers, et les Etats nouent des grands contrats miniers. « Nos pays sont victimes des dérèglements climatiques ; terrorisme, de blanchissement des capitaux et des nombreux autres fléaux. D’où, son insistance pour que les jeunes avocats puissent travailler pour la bonne gouvernance judiciaire, pour la refondation de l’Etat en Afrique », a-t-il fait savoir. Parmi les défis que les jeunes avocats doivent relever en Afrique, Aubin Minaku a cité la mondialisation, la lutte contre la pauvreté, la corruption, les extrémismes de diverses nuances, le réchauffement climatique et ses conséquences, sans oublier le terrorisme qui guette le continent.
Pour clore son adresse, il a rappelé à ses hôtes que l’objectif de leur métier doit se focaliser dans la procuration du bien-être humain. ‘‘Ainsi, votre profession va contribuer à l’émergence et le développement de l’Afrique’’, a-t-il soutenu.
Ces assises vont se clôturer cet après-midi, au Palais du peuple.
Plusieurs Thèmes ont été développés dans différents ateliers. Il s’agit de l’exercice de la profession des jeunes avocats en Afrique : statut, expérience et expertises. Parmi les intervenants, l’on a noté Me Lassiney Camara, avocat au barreau de la Côte d’Ivoire ; Me Kayudi Misamu Coco, Bâtonnier au Barreau de Kinshasa/Matete ; Me Adama Soro, avocat au barreau de la Côte d’Ivoire, ancien membre du conseil de l’ordre ; Me Tribaut Hollanders de Ouderaen, avocat au barreau de Bruxelles et membre du cabinet Liedekerke-Afrique.
Le deuxième thème a porté sur : Régler autrement les litiges d’affaires : arbitrage, les règles, les acteurs, outils et diligences de procédure arbitrale (OHADA et internationale), avec comme intervenant, Me Olivier Bureth, avocat au Barreau de Paris. Le troisième thème était intitulé : les sanctions du défaut ou des insuffisances de mise en harmonie des statuts des sociétés commerciales, incidence sur la validité des opérations commerciales. Quant au quatrième thème, il est intitulé : ‘‘Etre avocat : quelles garanties professionnelles pour la défense et comment développer sa propre image et expertise en profession libérale’’.
Philomène Mwaluke