Il a été diffusé l’information selon laquelle, les magistrats de la Cour Suprême de Justice se sont absentés lorsqu’ils devaient se prononcer sur la double requête du conseil de Christopher Ngoyi
La requête des avocats de ce dernier demandait à cette haute juridiction soit la main-levée sur la détention soit la mise en liberté provisoire de leur client, au motif qu’il est Congolais d’origine, père de famille et que le mettre en liberté provisoire, serait une meilleure façon de dire le droit et de répondre aux exigences des droits de l’homme.
Après les plaidoiries des parties, la Cour a pris l’affaire en délibéré et a rendu son ordonnance dans le délai de la loi, soit le mercredi 16 mars 2016 à 17 heures dans la petite salle d’audience de ladite cour.
Il est à noter que pour un prononcé d’un dossier examiné en chambre du conseil (qui se tient à huis-clos), le juge n’a besoin ni du public, ni des parties au procès. Pour ceux qui connaissent la Cour Suprême de Justice, elle dispose de deux salles d’audiences.
Les juges, mieux les compositions qui étaient prévues ce mercredi 16 mars 2016, selon l’extrait de rôle du jour, ont tous prononcé leurs affaires. C’est le cas des chambres des présidents Tuka, Pungwe et Ndala, ainsi que la chambre du président Ubulu qui s’est prononcé dans le délai de la loi sur les sollicitations des conseils du prévenu Christopher Ngoyi en rejetant ces requêtes qu’elle a jugées non fondées.
Il est étonnant d’apprendre que les Hauts magistrats de la Cour Suprême de Justice aient a brillé par leur absence sans vérification aucune, soit auprès de leur chef qui a quitté son cabinet vers 18h 15′, soit auprès des services de greffe pénal où se trouvait le greffier pénal audiencier, soit encore auprès de l’organe de presse de la Cour Suprême de Justice.
Fait à Kinshasa, le 22 mars 2016
Feruzi Samwegele
Chargé de communication