Allégations de corruption : S'appuyant sur le pré-rapport du Procureur Général, F. Tshisekedi déclare que "plus rien ne s'oppose à l'installation du Sénat"

Vendredi 29 mars 2019 - 08:55
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Dans un communiqué de la présidence de la République lu jeudi 28 mars dernier sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise, "RTNC", le chef de l'État constate qu'il n'y a plus d'obstacle pour procéder à l'installation du Sénat.

Cela fait suite selon le communiqué, au pré-rapport qu'il a reçu du Procureur Général près la Cour de Cassation après concertation avec les procureurs près des cours d'appels à travers toute la République.

"Le Chef de l’État à pris acte de ce pré-rapport et félicite les magistrats pour le travail abattu, en même temps qu’il les encourage à le faire aboutir. Le chef de l’État réaffirme sa détermination à combattre la corruption. Sur ce, le chef de l’État considère que plus rien ne s’oppose à l’installation du Sénat" , lit-on dans ce communiqué signé par son directeur de cabinet Vital Kamerhe.

Pour rappel, le 18 mars dernier le chef de l'État avait, à l'issue de la réunion interinstitutionnelle, décidé de suspendre l'installation du Sénat à cause des allégations de corruption qui pesaient sur l'élection des sénateurs organisée le 15 mars dans 24 sur les 26 provinces que compte la République Démocratique du Congo.

Ces décisions avaient été prises après l'échec de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", qui n'avait pas réussi à obtenir un seul siège dans la ville de Kinshasa malgré ses 12 députés provinciaux, mais aussi dans d'autres villes du pays.

Une débâcle qui avait provoqué la colère des combattants de cette formation politique qui avait organisé des manifestations de protestation à travers le pays, causant morts d'hommes et dégâts matériels importants.

Le Front Commun pour le Congo, "FCC", dont l'autorité morale est l'ancien président Joseph Kabila, avait rejeté les décisions prises par Félix Tshisekedi.

Selon cette plateforme de gouvernement qui avait raflé une fois de plus la majorité des sièges au Sénat, la réunion interinstitutionnelle était un cadre informel ne disposant pas du pouvoir décisionnel.

Jephté Kitsita