Le Front citoyen 2016 est monté au créneau. La plateforme anti-glissement a condamné les violations massives des droits de l’homme par le gouvernement congolais. Les services de sécurité et les instances judiciaires sont accusés d’être les bourreaux des militants pro-démocratie. Pour preuve, le tribunal de grande instance de Goma a prononcé le 24 février un jugement inique condamnant injustement à deux ans de prison ferme six activistes de la Lucha. Les raisons d’incitation à la haine sont infondées, indique Jean Claude Katende, le porte-parole du Front Citoyen. Aujourd’hui, Rebecca Kavugho, Ghislain Muhima, Serge Sivya, Justin Kambale, John Assyende et Mike Kamundu croupissent en prison. A Kinshasa, c’est Bienvenu Matumo qui s’est fait coffrer après son dîner avec le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon. L’activiste de la Lucha est aux arrêts depuis une semaine. Avec lui, deux de ses collègues. Pour le leadership du Front Citoyen, ces activistes payent suite à leur attachement à la constitution et à leur désir d’alternance. Les autorités judiciaires les ont condamnés sur base des faits montés de toute pièce, et ce, dans l’unique but de décourager l’engagement des jeunes pour la démocratie’’, explique-t-il. Avec cette parodie de justice, le Front Citoyen lance une alerte. La majorité au pouvoir a franchi une autre étape dans la violation des droits et libertés garantis aux citoyens congolais par la constitution. La plateforme condamne avec la dernière énergie le comportement anti-démocratique de la justice congolaise et réaffirme sa solidarité et son soutien total à ces vaillants activistes.
Image