Avec ou sans…, le dialogue sera inclusif, selon Atundu Liongo

Samedi 5 décembre 2015 - 13:12

Il’a dit de manière voilée mais sinon le message du nouveau porte-parole de la Majorité présidentielle a été modéré face à Félix Tshisekedi qui cherche des faux-fuyants pour se disculper au lieu de s’assumer en participant au dialogue. ‘‘Avec ou sans ce parti, le dialogue sera inclusif’’, a déclaré André Alain Atundu devant un parterre des journalistes. Des négociations, il y en a eu et tout a été conclu, dit-il entre l’Udps et nous. L’étonnement maintenant, ce sont ces voltefaces de Tshisekedi et son fils. Atundu considère que la perspective d’un rendez-vous national de l’ampleur d’un dialogue
national inclusif occasionne toujours des surenchères de la part d’acteurs de la vie politique. ‘‘Il ne faudrait pas néanmoins pousser le bouchon trop loin au risque de prendre l’ombre pour la proie’’, a-t-il cependant prévenu. Il a cité en exemple Bruno Mavungu et Joseph Kapita, deux acteurs majeurs de l’opposition qui ont fait des recommandations de sagesse.  Pour le secrétaire général de l’Udps, Bruno Mavungu, si des problèmes existent, le dialogue est le lieu et le moment indiqué pour poser ces problèmes. Pour sa part, Joseph Kapika, le porte-parole de l’Udps a salué tous les signaux positifs et dénoncé lés signaux négatifs. Et donc pour Alain Atundu, les spéculations négatives et malveillantes autour du communiqué de l’Udps relève de la volonté de saboter le dialogue qui doit justement aboutir au consensus auquel tout le monde est engagé. Par ailleurs, le diplomate a déploré le pouvoir exorbitant que certains acteurs souhaitent accorder à la communauté internationale dans l’organisation et la direction du dialogue. ‘‘Le facilitateur international est d’abord un témoin privilégié qui pourrait jouer le rôle d’entremetteur, c’es-à-dire, un go between en cas de besoin’’, nuance
Atundu. Il n’est nullement question d’une quelconque abdication du président de la république ou d’une substitution des institutions de la république au dialogue. Le facilitateur international n’est ni juge, ni chairman du dialogue, tranche le porte-parole de la MP. Si tel n’était pas le l’entendement, la résolution 2098 aurait désigné le représentant de l’Onu à la tête de la mission de suivi. Il a rappelé que la convocation du dialogue se situe dans une quête d’apaisement politique et de cohésion nationale afin de préserver et de poursuivre la marche du pays vers l’émergence. Alain Atundu a décrié qu’en ce moment critique et déterminant pour notre peuple, notre démocratie et notre république, ‘‘il n’est pas constructif pour la cohésion nationale que l’Eglise quitte la chaire de vérité pour plonger corps et biens dans les méandres et les jeux politiques au lieu de rappeler à tous, gouvernants et gouvernés, les valeurs religieuses qui fondent notre vie t qui doivent caractériser les hommes politiques dans leur combat’’.