Bongongo a le vent en poupe

Lundi 6 juillet 2015 - 14:37

Le ministre d’Etat en charge du Budget a le vent en poupe. Ce n’est pas la rédaction de C-News qui le constate mais un sondage «Les Points», qui venait d’être publié la semaine passée. Selon des enquêtés dans la ville de Kinshasa et aux chefs-lieux des provinces, l’action menée par l’ex Sénateur Michel Bongongo en matière de lutte contre le réseau maffieux des détournements d’argent dans le secteur de la santé a fait de lui un bon élève.

Mais il faut dire que la poli¬tique que le ministre d’Etat est en train de mettre en place pour traquer les dé¬tourneurs est une recommandation de Joseph Kabila suivie de près par le Gouvernement et exécutée par le ministre qui a en charge le Budget. Il n’y a donc pas à s’en orgeuillir au Ministère du Budget. Il se dégage par contre que le ministre d’Etat en charge de Budget est un bon élève puisqu’il suit de près la lettre mission lui assignée par la Primature. Loin pour Michel Bongongo d’être un sujet de bomber les tors¬es sur son classement au premier rang des ministres retenus dans le top 10 de l’enquête «Les Points», c’est aspect renforce plutôt ses liens avec l’Hôtel du Gouvernement qui tient à ce que le combat piloté par Bongongo au niveau du secteur de la santé puisse aboutir et être étendu dans d’autres secteurs. Pour ceux qui suivent de près la politique budgétaire du pays, ils se rendent compte que Michel Bongongo a réuni des syndicats et mis en place un Comité appelé à se rendre sur toute l’étendue de la République. Mission, mener des enquêtes sur les détournements dans le secteur de la santé.

Et les coupables en croire les services de Bongongo, vont répondre de leurs ac¬tes devant les Cours et tri¬bunaux. Le classement du ministre d’Etat en charge du Budget au premier rang du top 10 des ministres qui ont le vent en poupe dans l’équipe Matata II remet en cause certains sceptiques, qui n’avaient pas donné de la chance à ce professeur de Sociologie de bien conduire le Budget national. Ils avaient oublié qu’en plein XXIème siècle pour réus¬sir, il faut mettre toutes les intelligences en action. Et ça, Michel Bongongo l’a re¬ligieusement respecté.

MOZER MARONE