Après la fronde de sept chefs des partis politiques de la Majorité présidentielle, l’heure est à la restructuration de cette famille politique présidentielle. Depuis le samedi 24 octobre dernier, le bureau politique de la Majorité présidentielle s’est réuni sous la présidence de son Secrétaire général, Aubin Minaku Ndjalandjoko, avec comme ordre du jour : la restructuration de l’organe exécutif de la MP.
Au terme de cette réunion capitale, trois grandes figures politiques font leur entrée au bureau du Secrétariat général de la Majorité présidentielle, à savoir Joseph Kokonyangi, député national élu de l’AFDC ; André-Alain Atundu Liyongo, président du Parti CDR et Mikulu, député national élu de l’ARC.
Cette restructuration, fait de Joseph Kokonyangi, l’adjoint d’Aubin Minaku, c’est-à-dire Secrétaire général adjoint de la Majorité présidentielle ; l’honorable Mikulu de l’ARC devient Secrétaire national chargé des Stratégies et enfin André-Alain Atundu, devient le porte-parole de la MP en remplacement de Luzanga Shamandefu.
Disons que la restructuration opérée au sein de la Majorité présidentielle a pour motivation de consolider la cohésion en son sein, étant donné la fronde de 7 chefs des partis politiques suivie de quelques députés nationaux. Certains étant restés à la MP, d’autres par contre ont suivi la démarche impromptue de leurs chefs des partis.
D’ailleurs, malgré qu’Antoine-Gabriel Kyungu wa Kumwanza ait été chassé par les fondateurs du parti, il venait de démissionner de la présidence de l’UNAFEC. Cette démission est la conséquence logique de son action unilatérale, engageant le parti, sans en consulter les membres, ni le bureau politique.
Depuis, on assiste au bicéphalisme au sein des partis politiques frondeurs, où les chefs des partis sont restés presque des coquilles vides, désapprouvés publiquement par les députés nationaux. Avec cette restructuration du bureau de la Majorité présidentielle, la MP retrouve sa vigueur en cette période charnière aux élections à venir.
(Pius Romain Rolland )