Catastrophes naturelles : la RDC bénéficie d’un don en matériels de gestion du PAM et du PNUD

Mardi 26 janvier 2016 - 05:31
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La gestion des risques de catastrophes est une priorité de développement. Bien qu’il ne soit pas possible d’empêcher ces phénomènes naturels, des mesures doivent être prises pour réduire leur impact. La République démocratique du Congo (RDC) vient de bénéficier d’un don en matériels de gestion des catastrophes naturelles.
La cérémonie a été organisée, jeudi 21 janvier 2016 à Kinshasa. A cette occasion, le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont remis, au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, un lot important de matériels qui permettrait d’améliorer la gestion des catastrophes naturelles en RD Congo.
C’est la vice-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Martine Bukasa Ntumba, qui a reçu ces équipements composés, entre autres, d’un véhicule, de radios VHF, UPS, un serveur, des ordinateurs…, d’une valeur totale de 75 000 dollars américains.
Saluant le geste posé par les deux agences onusiennes, Martine Bukasa a promis le soutien de son ministère à la Plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes (RRC). Par la même occasion, elle s’est engagée à mener son plaidoyer auprès du gouvernement.
Réduire l’impact des catastrophes
Le don du PAM - composé d’équipements de transport, de communication et de systèmes informatiques - cible les actions d’urgence pour gérer et disséminer l’information. Il facilitera la préparation et la réponse aux catastrophes en réduisant leur impact sur les populations.
Alors que celui du PNUD s’inscrit dans la prévention et l’amélioration des conditions de travail de la Plateforme de RRC. Le don complète l’appui que le PNUD apporte déjà dans le cadre de la réduction des risques climatiques, avec la mise en œuvre du Programme d’action national d’adaptation (PANA).
Une partie de ces matériels a été remise à la Direction normative de la protection civile-Kinshasa et l’autre partie au Sud-Kivu. Le tout s’inscrit dans le cadre du projet « Appui au renforcement des capacités dans le domaine de RRC en RDC», lancé en mai 2015.
On note parmi les résultats visés par ce projet, il y a « le renforcement du cadre institutionnel pour la prévention, la préparation et la gestion des risques de catastrophes au niveau central ; la cartographie des aléas et les systèmes d’alertes renforcés (au Sud-Kivu) ; la création d’un programme pilote de prévention et de réduction des risques… ».
Planifier les réponses d’urgence
« La gestion des risques de catastrophes commence par une bonne planification des réponses d’urgence en incluant des plans solides pour permettre aux premiers répondeurs d’avoir rapidement accès aux victimes », a soutenu Pablo Recalde, représentant du PAM en RDC.
Il s’agit, a-t-il expliqué, de « recourir aux technologies disponibles pour émettre des alertes précoces dans les cas où de telles catastrophes sont envisagées ».
« La collaboration entre votre ministère et le PAM ne s’arrêtera pas dans ce domaine uniquement », a rassuré le représentant du PAM, en remettant symboliquement à la vice-ministre Ntumb le matériel.
« Nos services étudieront la possibilité d’étendre notre partenariat dans d’autres secteurs pour le bien des personnes vulnérables auxquelles nous apportons l’assistance nécessaire pour leur vie », a-t-il ajouté.
Alfredo Texieira, directeur-pays adjoint du PNUD en RDC, a, pour sa part,  réitéré « la disponibilité du PNUD à accompagner le Gouvernement de la RDC dans sa volonté de mieux anticiper les risques de catastrophes naturelles et réduire au maximum, pour que les populations ne vivent plus dans la crainte d’un danger imprévisible sur le territoire national ».
La plateforme RRC rassemble des experts désignés par les administrations des ministères techniques et a pour mission de conseiller le gouvernement sur la gestion des risques de catastrophes.
Elle rassemble tous les acteurs dans une même structure d’échanges, avec une approche inclusive et sert de guichet unique pour « discuter, planifier, surveiller et rapporter sur le RRC dans le pays ». Elle devra également « centraliser l’information et faciliter la mobilisation des   ressources d’une manière coordonnée, en évitant la concurrence ».