Economie

Les entrepreneurs congolais peuvent maintenant accéder à des crédits à la hauteur de leurs attentes.

Face au ralentissement de la croissance due à la chute des matières premières sur le marché mondialC’est le ministre de l’Economie Nationale Modeste Bahati Lukwebo qui a expliqué ces mesures à la FEC et aux autres partenaires du secteur privé. Ces derniers ont promis de transmettre leurs observations au cours d’une autre rencontre prévue ce vendredi à l’hôtel du Gouvernement

Le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, veille à la maximisation des recettes publiques pour donner à l’Etat les moyens de sa politique. Hier lundi, la question a été sur la table des discussions de la Troïka stratégique. Le ministre des Finances, Henri Yav Muland, a reçu des instructions précises pour éviter à ce que la machine de mobilisation connaisse un arrêt brutal.  

Mercredi, la salle des conférences de la cité de l’UA était prise d’assaut dès les premières heures par les participants à la Conférence internationale sur l’investissement du secteur privé dans la région des Grands Lacs. Ouvrant les travaux en présence du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, Joseph Kabila a déclaré :  » La Conférence de Kinshasa devrait permettre la consolidation de la montée en puissance de la croissance, matérialiser la création des emplois. «  

La Banque centrale du Congo tient à l’appréciation du Franc congolais. Pour ce faire, le gouverneur de l’institut d’émission vient d’annoncer une série de mesures pour faire face aux chocs exogènes.   Il s’observe depuis le 22 février, une surchauffe sur le marché de change. La monnaie locale s’est dépréciée. Le Franc congolais s’échange jusqu’à 955,0 CDF pour un dollar américain, venant de 945,0 CDF à fin décembre 2015.  

L’injection des liquidités sur le marché dans un contexte de contraction de l’offre de la devise, a conduit le comité de politique monétaire à prendre des mesures aux fins de contenir les pressions sur le marché et renforcer ainsi la stabilité du cadre macroéconomique.

La conférence internationale sur l’investissement privé dans la région des Grands Lacs s’ouvre mercredi 24 février à Kinshasa, en présence du Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon.  Ce forum qui vise à promouvoir l’intégration régionale, la coopération économique et à contribuer effectivement à la paix et la stabilité durables dans la région. Il offre également aux participants l’occasion d’élargir le champ des opportunités d’échanges commerciaux et créer des emplois.

Logé à la lisière avec l’Angola, le poste frontalier de Lufu, dans la province du Kongo central, focalise l’attention du Gouvernement congolais depuis plusieurs mois. Le sujet est revenu sur la table de la Troïka stratégique lors de sa réunion d’hier lundi 22 février. Les participants à cette rencontre ont décidé de redoubler d’efforts dans la lutte contre l’hémorragie fiscale qui sévit dans cette frontière où le commerce s’avère très fructueux.

La profession bancaire exhortée à plus d’ingéniosité et de créativité, pour un système bancaire accessible au plus grand nombre et offrir des produits diversifiés à la population. C’est le souhait du gouverneur de la Banque Centrale du Congo exprimé le week-end dans une soirée d’échange de vœux entre la haute direction de l’institut d’émission et l’Association congolaise de banques (ACB). Témoin de la manif, Modeste Bahati Lukwebo, ministre de l’Economie.

Le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, a déclaré mercredi 10 février au cours du forum Mining Indaba en Afrique du Sud que le gouvernement de la RDC a décidé de maintenir le code minier actuel. « A ce jour, il convient de noter qu’au regard du contexte général du secteur minier, le gouvernement a opté de maintenir l’application du Code minier et de ses mesures d’application, actuellement en vigueur, pour régir le secteur minier de la République Démocratique du Congo », indique le texte de la présentation du ministre transmis à l'AFP à Kinshasa.