Politique

L'ex gouv du Katanga, Moise Katumbi en exil forcé en Europe mais officiellement parti en soins médicaux, a pointé du doigt accusateur le président Joseph Kabila, pour avoir déclaré en Ouganda que les élections présidentielle et législatives nationales seront postposées, après l'opération d'enrôlement des électeurs. Le candidat G7 à la présidentielle trouve en cela une manouevre de l'autorité morale de la MP, de vouloir glisser au delà du délai fixé par la constitution.

Les forces vives de la ville de Butembo projettent d'organiser une marche pacifique le 13 août prochain, à l'appel du Centre de promotion de la Démocratie, du Droit et du Développement CP 3D. Le message est clair. Il s'agit de dénoncer la persistance de l'insécurité à Beni-Lubero. La lettre d'information a été déposée à la mairie, à la police et même à la Monusco Butembo.

Faux, réagit le porte-parole du gouvernement aux nombreuses critiques dirigées contre Kinshasa suite à cette surprenante décision de sommer Ida Sawyer de quitter la Rdc dans 48 heures. Lambert Mende parle de mensonge. Elle n'a pas été expulsée, précise le ministre congolais de la communication et médias qui affirme que les autorités d'immigration ont tout simplement refusé de lui renouveler le visa. "Son visa a expiré et on a refusé de le lui renouveler", ajoute Mende. La pratique est courante.

Terrible nouvelle pour les défenseurs de droits de l'homme. La battante Ida Sawyer, chercheuse senior à l'Ong internationale Human rights watch, a été sommée de quitter le territoire congolais. 48 heures lui ont été accordées, a-t-on appris des sources diplomatiques. La nouvelle annoncée par l'ambassade de Suède en Rdc, a été confirmée par des sources gouvernementales. Le motif de ce qui parait clairement comme une expulsion, n'est pas encore connu. Seulement, on sait que la droitdelhommiste dérange sérieusement le pouvoir.

La crise en République démocratique du Congo est prise au sérieux de l’autre côté de la rive du fleuve Congo où le président Denis Sassou Nguesso tente en toute discrétion de dégager un consensus politique entre la Majorité présidentielle et l’Opposition.  

La RDC est loin de se tirer d’affaires, elle qui est enlisée dans une crise politique grave. Si les responsabilités quant à l’origine de la crise sont clairement établies dans le chef du régime Kabila, il n’en reste pas moins vrai que l’Opposition a une responsabilité certaine dans son amplification. La récusation du facilitateur togolais, Edem Kodjo, par le Rassemblement vient compliquer une équation politique qui était déjà complexe.

Les propos du président Joseph Kabila, jeudi 4 août en Ouganda, continuent à faire grand polémique. Au sein des états-majors des partis politiques de l’Opposition pro-tshisekediste, le Chef de l’Etat rd congolais est accusé de tous les maux. Tout le péché de Joseph Kabila est d’avoir confié à son homoloque ougandais, Kaguta Yoweri Museveni, que le calendrier électoral sera publié à la fin de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs entamée depuis le 31 juillet dernier.

Le président tchadien a exhorté ses compatriotes "où qu’ils soient et dans le respect" des différences, "à conjuguer " les " énergies positives dans cette œuvre de construction d’une Nation où chacun à sa place".

Le Gouvernement s’attaque à l’évasion des recettes sur le front des contraventions routières. C’est notamment ce qui ressort de la réunion de la Troïka stratégique d’hier lundi 8 août. Cela passe par de la conclusion d’un partenariat dans le secteur routier pour " un encadrement de recettes relatives aux contreventions routières ". Sans avancer d’autres détails, le Premier ministre et les responsables financiers réunis pour la circonstance précisent au moins qu’ " un dispositif intégral est prévu à cet effet pour une mobilisation accrue des ressources dans ce domaine ".

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) sollicite la participation des leaders de la société civile pour élaborer un bon fichier électoral, a plaidé lundi 8 août le président de cette institution, Corneille Nangaa. Il a lancé cet appel lors de l’atelier de présentation des kits électoraux aux acteurs de la société civile. Pour Corneille Nangaa, l’appui et la collaboration des acteurs de la société civile permettra l’organisation des élections apaisées, transparentes et démocratiques.