Politique

Dans sa déclaration du 6 mars 2016, sa porte-parole, Kathy Kalanga a remercié le peuple congolais d’avoir communié de près ou de loin avec les serviteurs spirituels qui ont dédié, à travers leur prière, la  République Démocratique du Congo à Dieu.

Une grosse pluie s’est abattue samedi sur la capitale congolaise, empêchant la bonne tenue de cette manifestation voulue religieuse mais aux colorations politiques. Résultat : les 2/3 des gradins du stade des Martyrs sont restés vides

Attendue depuis plusieurs mois, la tenue du dialogue national dit inclusif souhaité par le chef de l’Etat, Joseph Kabila, semble devenir de plus en plus hypothétique. Sur terrain, les pro et anti-dialogue donnent l’impression d’être à court d’arguments.  

La personne qui s’est avisé engager une guéguerre entre les Eglises du réveil et l’Eglise catholique est à bannir de la sphère des décisions importantes. Il a opté pour un mauvais virage qui risque d’embraser le pays. Mettre d’un côté les Eglises du réveil avec en tête Mgr Marini, les Kimbanguistes et de l’autre l’Eglise catholique est une initiative qui réunit toutes les conditions en vue d’une déflagration. La guerre des religions est pernicieuse. Son issue n’est pas connue d’avance et d’ailleurs, elle peut durablement s’instal1er.  

La pluie torrentielle qui a arrosé la ville de Kinshasa presque toute la journée du samedi 5 mars, perturbant le programme du culte œcuménique de principales confessions religieuses engagées au dialogue est diversement interprétée.   Pour le député national FONUS Emery Okundji, il s’agit d’un signe divin qui doit amener les organisateurs à un devoir de méditation.

La poursuite des efforts en vue d’établir des régimes démocratiques passant par des processus électoraux pacifiques et consensuels, c’est l’appel qui ressort des travaux de Libre ville, regroupant les présidents d’assemblées et de sections de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).  

Les pasteurs et hommes de Dieu qui se sont réunis au Stade des Martyrs, le samedi 5 mars, ont choisi le camp du dialogue, de l’unité du Congo et des élections apaisées. Ils se sont séparés avec le sentiment du devoir accompli, dans une intime conviction que leur prière a été écoutée par le Créateur. Pour ces pasteurs et hommes de Dieu issus de différents horizons, le sang des Congolais ne coulera plus. Il n’y aura pas, non plus, de chaos annoncé.

Le député national Christian Mwando Nsimba Kabulo, coordonnateur interfédéral du Front Citoyens 2016 en RD Congo, accuse la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) d’être « un instrument au service du pouvoir » en déclarant « irrecevables certaines candidatures » à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs prévue le 26 mars 2016.

La Commission mixte Gouvernement- Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)-Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)-MONUSCO a tenu le vendredi 03 mars une réunion du comité national de sécurisation du processus électoral en RDC, sous la direction du vice-président de la CENI, Norbert Basengezi.

Les actions inopportunes doivent être évitées au risque de servir de prétexte