Politique

Papy-Noël Kanku, nouvellement élu député provincial dans la circonscription électorale de Demba en province du Kasaï-Central promet de faire la volonté du peuple après la validation de son mandat parlementaire.  Dans une entrevue avec 7SUR7.CD ce vendredi 23 février 2024, cet élu du peuple a insisté sur le fait qu'il agira en accord avec la volonté de ceux qui l'ont élu, et qu'il s'efforcera de trouver des solutions aux problèmes qui freinent le développement de sa base. 

Gaby Mbombo Gibolo, cadre du Mouvement de libération du Congo (MLC) a été arrêté à Gemena, chef-lieu du Sud-Ubangi depuis le mercredi 21 février 2024. L'ancien président fédéral du parti de Jean-Pierre Bemba en province du Sud-Ubangi est poursuivi pour « diffamation et outrage » à l'autorité provinciale, indique un officier de la Police dans un entretien à 7SUR7.CD ce vendredi 23 février 2024.

Le Congo est un pays souverain capable de protéger ses populations parmi lesquelles se comptent les Banyamulenge et Tutsis congolais. Ces propos sont une énième précision de Félix Tshisekedi apportée cette fois, lors d'une conférence de  presse tenue aux côtés du ministre de la Communication et médias ce jeudi 22  février.

Le président Félix Tshisekedi déplore le protocole d’accord signé à Bruxelles le 19 février entre l’Union européenne et le Rwanda sur le « développement de chaînes de valeur durables et résiliantes pour les matières premières critiques ». Pour le chef de l’Etat, l’Union européenne encourage à travers cet accord le pillage des ressources naturelles en RDC dans la mesure où le Rwanda n’a pas de minerais dits stratégiques dans son sous-sol.

Réagissant, ce jeudi 22 février 2024, au cours du briefing presse, à une question sur sa promesse de déclarer la guerre au Rwanda « à la moindre escarmouche », le président Félix Tshisekedi a affirmé que le contexte actuel ne lui permet pas de mettre en pratique ce qu’il avait promis.  Le chef de l’État a expliqué notamment que, selon la constitution, il faut réunir les deux chambres du Parlement pour avoir l’autorisation. Ce qui, à l’en croire, n’est pas encore possible du fait que le pays est en phase de la mise en place de nouvelles institutions.

Invité spécial du briefing presse du ministre de l’information et de la communication, ce jeudi 22 février, le président de la République Félix Tshisekedi s’est longuement attardé sur la question sécuritaire de la partie Est du pays. A en croire Félix Tshisekedi, il n’a pas une intention belliqueuse. Son souci est de voir la partie orientale de la RDC retrouver la paix d’une manière pacifique.

Le 24 février 2013, l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région, communément appelé l'Accord-cadre d'Addis-Abeba, a été signé.

Le président interfédéral de l'Union pour la nation Congolaise (UNC)/Lualaba est monté au créneau pour dénoncer ce qu'il qualifie de manœuvres frauduleuses après l'invalidation de 7 candidats municipaux du regroupement AAUNC de Vital Kamerhe. Dans une interview accordée à la presse locale de Kolwezi ce vendredi 22 février 2024, Christian Masudi Muchikwa estime qu'en invalidant ces candidats municipaux, c'est s'attaquer à Vital Kamerhe. 

Le gouvernement Congolais considère la signature du protocole d'entente sur les chaînes de valeur durables des matières premières critiques et stratégiques signé dernièrement entre la République du Rwanda et l'Union européenne comme un acte " très inamical" de nature à encourager le pillage des ressources congolaises dans sa partie Est par le Rwanda au prix du sang des populations congolaises. Le gouvernement Congolais lie cet acte à la  déclaration à Kigali du chef de l'Etat  Polonais de fournir au Rwanda des armes « en cas d'attaque extérieure », pendant que Kigali  agresse déjà

Dans une déclaration mercredi 21 février 2024, le Dr. Dénis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, a fustigé la signature, le 19 février dernier, d’un protocole d’accord entre le Rwanda et l’Union Européenne visant à favoriser le développement des chaînes de valeur « durables » et résilientes » pour les matières premières, aussi appelées minerais des conflits ou de sang. Pour le Dr. Mukwege, par cet acte, l’UE, au travers de son exécutif, s’illustre dans une politique de double standard qui mine la crédibilité des institutions internationales.