La loi électorale qui est au centre de la session extraordinaire à l’Assemblée nationale, était analysée par les membres de la société civile réunis au sein du Cadre Permanent de concertation de la femme congolaise, CAFCO. L’objectif est d’amener les décideurs à prendre en compte les dispositions favorables à la femme dans la lecture genre de cette loi. Le Cafco entend proposer un type de scrutin favorable à l’augmentation du nombre des femmes dans les instances de prise de décision.
Politique
Une délégation de la Commission d’Intégrité et Médiation Electorales ( CIME), conduite par son président, Révérend Delphin Elebe Kapalay, et composée de son Coordonateur, Iman Rachid Mousa et de quelques membres de sa plénière ( Mgr Simon Nzinga, Professeur Theodore Fumunzanza, Lt Colonel Ngoyi, du Révérend Betoke, de l’Evêque Ntambwe), a séjourné du 21 au 24 Décembre 2014 dans la ville portuaire de Matadi au Bas-Congo en vue d’y former et d’y installer les responsables de l’antenne et points focaux de la place, selon un communiqué de la CIME.
Le vote de la loi des Finances pour l’exercice 2015 a permis à l’Assemblée nationale de clôturer en toute beauté l’année 2014. Une fois promulgué par le chef de l’Etat, ce texte de loi essentiel pour la République va permettre au Gouvernement d’assurer ses missions régaliennes. Outre ce projet de loi, la Chambre a mis à la disposition de la RD Congo des lois importantes pour son développement tant sur le plan économique, politique, diplomatique que social.
Prévue au calendrier de la session de septembre, la révision constitutionnelle restée lettre morte.
Au moment où l’an 2014 s’achève pour céder la place à la nouvelle année 2015, qu’est-ce qui a donc marqué la RDC sur le plan politique ? C’est à ce grand exercice qu’on se livre généralement en cette période, c’est-à-dire après douze mois. Toutes proportions gardées, c’est la nomination, le dimanche 07 décembre 2014, du Gouvernement de cohésion nationale qui constitue le plus grand évènement politique de l’an 2014.
L’opposition parlementaire s’oppose à tout examen d’un quelconque projet de loi qui émanerait du Gouvernement et qui tenterait de modifier la loi électorale en vigueur. Elle réagit ainsi à l’annonce faite par le président de l’Assemblée nationale à l’ouverture de la session extraordinaire que son bureau informerait la plénière dès que le Gouvernement aura déposé son projet de loi relative à l’organisation des élections en RDC.
Quatre-vingt-trois combattants hutus rwandais des FDLR ont désarmé volontairement dimanche 28 décembre dans la localité de Buleusa, à plus de 200 km à l’ouest de Goma, dans le territoire de Walikale. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du vice-gouverneur du Nord-Kivu, des membres du gouvernement congolais, des représentants de la SADC, de la CIRGL ainsi que des représentants de la Monusco.
Le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutahichirwa a remercié les FDLR de leur volonté à désarmer.
Le retour triomphal, le 23 décembre 2014, de Moïse Katumbi, gouverneur de la riche province du Katanga, après une absence prolongée de sa juridiction pour, officiellement, des raisons de santé, fait la Une de tous les journaux à Kinshasa et dans l’arrière-pays. Les médias congolais y consacrent l’essentiel leurs analyses au discours que le gouverneur Katumbi a adressé à ses administrés venus nombreux l’accueillir en liesse à sa descente de son jet privé à l’aéroport international de Lubumbashi.
Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), qui sont sous la menace de désarmement forcé dans l’Est de la RD Congo par la Force de la Monusco au lendemain de l’ultimatum du 2 janvier 2015, viennent d’annoncer le désarmement et la reddition de 200 combattants pour le dimanche 28 décembre 2014.
« Ceux qui avaient lancé cet ultimatum ne peuvent attaquer les gens qui sont désarmés.
Le vice-Premier ministre Evariste Boshab, ministre de l’Intérieur de la RD Congo, a rassuré jeudi 25 décembre 2014 la population de Beni (Nord-Kivu) victime de massacres de plus de 200 personnes depuis octobre dernier que « l’Etat est toujours là ».
«Nous sommes venus à Beni pour montrer à la population que l’Etat est toujours là, que le gouvernement de la République se préoccupe des problèmes qui se posent dans cette entité.
Le procès public à Beni (Nord-Kivu, Est de la RD Congo) de 14 assaillants, qui ont tenté d’attaquer la prison centrale et celle de l’Auditorat militaire, révèle qu’ils ne sont pas des ADF-Nalu.