Il y a eu, comme qui dirait, hier au Palais du peuple, des tiers à l’arme lourde. En effet, face à un Matata apparemment maîtrisant son sujet, les Députés se sont ligués pour se livrer à un exercice qu’ils affectionnent tant : la plongée pieds joints, dans la mare aux critiques acerbes. A un certain moment, on a cru que la montagne allait être renversée mais en définitive, le climat est redevenu serein.
Politique
Alors que la division des droits de l'homme de la Monusco vient de sortir un rapport dénonçant les exactions commises par l'ancienne rébellion du M23, la société civile du Nord-Kivu, elle, met en garde depuis des semaines contre une possible réorganisation et l'infiltration d'ex-membres du M23.
La société civile du Nord-Kivu affirme avoir été alertée par la population des territoires de Rutshuru et du Nyiragongo, sur de possibles recrutements de jeunes. La Monusco parle pour le moment de simples rumeurs.
Depuis la publication du livre d’Evariste Boshab, en juin 2013, la classe politique est dans tous ses états. Cet ouvrage a-t-il mis la puce à l’oreille de l’auteur politique congolais au point de consacrer son énergie à défendre la Constitution ? Plus d’une année durant, la scène politique de la RDC voit les acteurs ferrailler autour de cette problématique. L’espace politique se retrouve ainsi craqueler. Les clivages ne sont plus entre la Majorité et l’Opposition seulement, mais ils vont au-delà et concernent même la Majorité !
Certains membres étant déjà annoncés dans le prochain gouvernement, Kamerhe et Fayulu n’émettent plus sur la même longueur d’ondes
Vital Kamerhe et Martin Fayulu, deux ténors de « Sauvons la RDC », actuellement membres d’une autre plate-forme politique de l’opposition « Force politique et sociale » ne semblent plus parler le même langage.
APA-Kinshasa (RD Congo) -
Le projet de budget 2015 de l'Etat de près de neuf milliards de dollars présenté lundi par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo à l’Assemblée nationale (chambre basse du parlement) vole la vedette à la politique dans les journaux parus mardi en République démocratique du Congo (RDC).
Environ neuf milliards de dollars américains, équilibre parfait en recettes comme en dépenses, note La Prospérité. Le taux de croissance annuel de l'économie estimé à plus de 8,5%. Le taux d'inflation à moins de 2%.
Hier à l’Assemblée nationale à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances du prochain exercice : Matata Ponyo appelé à fiscaliser le secteur minier
Selon le député Crispin Mbindule qui a fait cette observation, une telle mesure permettrait à ce secteur de contribuer à 50% au budget de l’Etat.
A l’instar de plusieurs élus de la Chambre basse qui ont passé au crible hier lundi le projet de Budget de l’Etat exercice 2015 présenté par le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, le député national Crispin Mbindule Mitono a, quant à lui, recommandé au gouvernement de la Rép
À la suite d’une motion incidentielle, les députés nationaux ont été appelés à se prononcer sur la compétence du gouvernement à défendre le projet du budget 2015. La présentation du projet de budget 2015 a donné lieu à une motion incidentielle sur la compétence du gouvernement par rapport à la question en débat. L’initiateur de la motion, le député Lenga, a relevé qu’une lettre du Premier ministre a soumis les membres du gouvernemnt au régime d’expédition des affaires courantes limitant ainsi les actes à prendre.
Il était effectivement sur le grill. Après la présentation du projet de loi de finances à la représentation nationale, hier lundi, 13 octobre 2014, le Premier ministre, Matata Ponyo, est resté plusieurs heures accrocher aux interventions des honorables députés.
La question a été posée dans ces colonnes : « La guerre contre les Cathos, jusqu’où ? ».
Clément Nzau, député du Bas-Congo, n’a pas usé de la langue de bois lorsqu’il s’est adressé hier au Premier Ministre MatataPonyo. Conscient que la République s’est engagée dans la mauvaise voie, celle d’évacuations sanitaires vers l’Europe, l’Asie ou l’Afrique dub Sud, il a tenu à rappeler aux membres du gouvernement présents dans la salle des congrès que nul ne connaît l’heure et le jour où il sera contraint de prendre le chemin de l’hôpital.