Sécurité

Arrivée depuis 2012, la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo, antenne de Bandundu, va fermer ses portes pour ce 30 juin. Annonce faite ce samedi lors d'une cérémonie d'aurevoir organisée au siège de la Monusco. Elle a réuni les autorités politico-administratives, judiciaires, policières et des ONG partenaires de la Monusco. "Ce 30 juin, le dernier bureau sera fermé. Ce qui est synonyme de ne plus parler de la Monusco à Bandundu", a déclaré Alexandre Atuga, chef de bureau de la Monusco dans cette partie du pays.

D'après un communiqué signé par Martin Kabuya, gouverneur du Kasaï Central, dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, c'est sur instruction du président de la République Félix Tshisekedi, qu'une équipe d'experts chargés du près désarmement Démobilisation et Réinsertion séjourne à Kananga pour la prise en charge des ex-miliciens Kamuina Nsapu.

Un jeune homme âgé d'environ 24 ans a été tué par balle dans la nuit du mardi à ce mercredi 12 juin dans le village Kasenyi en groupement Munigi, Territoire de Nyiragongo au nord de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Selon la société civile qui condamne ce drame, les assaillants étaient habillés en tenue militaire des forces armées de la RDC (FARDC). Selon cette même structure, l'événement s'est déroulé à 23 heures, heure locale, pendant que la victime revenait d'un deuil au quartier, avec une autre personne qui a réussi à s'échapper.

Les miliciens maï-maï de Nduma ont installé une position à 500 mètres du centre de Mabuku, une localité située à 7 kilomètres de Maboya dans sa partie Ouest sur la route Beni-Butembo dans le territoire de Beni. Profitant de l'absence des éléments de l'armée et la police, ces miliciens ont préféré construire des petits bureaux afin de juger les civils qui commettent des fautes dans toute la région.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, "FARDC", se sont affrontées dimanche 9 juin contre le groupe maï-maï Nyatura actif au groupement Bishusha, en chefferie de Bwito dans le Rutshuru. A en croire les informations livrées à 7SUR7.CD par la société civile du territoire Rutshuru, une femme enceinte dont le fœtus a été extrait un peu plus tard, a été tuée lors de ces accrochages. Ce qui porte à deux le nombre de personnes mortes, selon certaines versions.

Un milicien a été tué par les éléments FARDC ce dimanche 09 juin 2019 à Ngazi-Tsakatsaka dans la localité de Kipabashi du groupement Baswagha-Madiwe dans le territoire de Beni. À en croire la société civile de Mabalako à travers son secrétaire général Kavalami, ce sont les éléments FARDC qui ont lancé l'attaque contre ces miliciens qui venaient de d'installer leur maquis sur une colline de la place il y a de cela plusieurs jours.

Dans une marche pacifique ce samedi 08 juin 2019 à Beni, des jeunes ont, à travers un mémorandum remis à l'autorité urbaine, ému le vœu de voir le président Félix Tshisekedi respecter sa promesse de transformer Beni en "un oasis de paix" à travers l'éradication totale des groupes armés dont les ADF et les Maï-Maï qui sèment la désolation au sein de la population depuis 2014 jusqu'à ce jour. Des jeunes de la ville de Beni ont marché ce samedi pour dire non aux tueries et enlèvements des civils dans cette partie de la République.

Déçus des récentes tueries à Kalongo-Masuata et Kimbya dans la commune de Beu ville à Beni, des habitants de ces entités accordent 48h aux autorités afin de prendre leur responsabilité et restaurer l'autorité de l'État dans la commune de Beu attaquée cette semaine par des présumés rebelles ADF. Dépassé ce delai sans suite favorable, des familles de Butanuka, Kalongo, Masuata, kimbya déménageront pour s'installer à la mairie de Beni située dans la même commune car disent-ils que cette partie est bien sécurisée.

Une femme qui provenait de kasindi a été tuée ce mercredi dans la mi-journée à Rizerie une agglomération située à plus ou moins 8 kilomètres du centre ville de Beni sur la route Beni-Kasindi dans un accrochage entre éléments FARDC et des hommes armés assimilés aux ADF. La balle a atteint la femme qui portait son enfant et elle est morte sur le champ. Outre le décès de cette femme, 4 autres personnes auraient été enlevées par les présumés rebelles ADF.

Après l'incursion des présumés rebelles ADF dans la commune de Beu au quartier Butanuka (cellules de Kalongo et Kimbya), le bilan s'est s'alourdi.  Il est passé de 14 dans l'avant-midi à 16 après la découverte des autres corps de civils  exécutés par les rebelles dans leur suite.  Les personnes tuées sont notamment des conducteurs de taxis-motos, des habitants de la partie attaquée, 2 éléments FARDC et 1 rebelle ADF.