Société

Depuis le 30 avril dernier, la cité minière et centre de négoce des minerais des 3T, dont principalement le coltan, est passée sous le contrôle du Rwanda par le M23/AFC interposé au terme des combats violents ayant opposé des éléments de la RDF et ses supplétifs pendant deux jours aux résistants wazalendu. Et un jour après, soit le 1er mai, le M23 avait pris possession du centre de négoce et a procédé au pillage des minerais en instance d’étiquetage entreposés dans plusieurs installations de la place et dans les environs.

Lors d'un point de presse tenu ce mardi 7 mai 2024, le coordonnateur national de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela, a interpellé le chef de l'État pour prendre des mesures urgentes face à la situation sécuritaire dans l'est de la RDC, en appelant à des consultations nationales inclusives en vue de former un front congolais contre la guerre et les pillages des ressources naturelles. Il a condamné le récent bombardement du camp de Mugunga à Goma (Nord-Kivu) par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, causant des pertes en vies humaines.

L'eau, c'est la vie, dit-on ! Cependant, dans certains coins de la République démocratique du Congo, la population en manque. C'est le cas de la population du territoire de Masi-Manimba, dans la province du Kwilu.  Pour pallier cette situation, Amanda Masudi, fille du terroir, a mis en place le projet "Masa Bunkete". Le projet mis en oeuvre par son association AMAT, vise à construire des sources d'eau en faveur de la population. 

Les chefs Ntambwe Kamuesha du groupement Kapile I et Muayi Mukulu du groupement Mwayila Mukulu qui vivaient en conflit depuis des années ont signé un pacte de paix pour privilégier le vivre-ensemble entre les habitants de ces deux entités.  Ce pacte de paix a été signé sous les bons offices de l’Alliance nationale des autorités traditionnelles du Congo (ANATC), en présence des autres chefs de groupements du territoire de Tshikapa au Kasaï dans le respect strict de toutes les cérémonies traditionnelles.

Les véhicules sans plaques d'immatriculation et aux vitres teintées ont été interdits de circuler dans toutes les artères des villes de Lubumbashi, Likasi et Kasumbalesa dans le Haut-Katanga à dater du lundi 06 mai 2024. Le général Dieudonné Odimba, commissaire provincial de la Police nationale congolaise dans cette entité du sud-est de la République démocratique du Congo qui a pris cette décision renseigne que c'est dans le cadre de l'opération d'arrestation des véhicules non conformes aux règles que cette mesure a été lancée.

La base militaire de la MONUSCO à Baraka en territoire de Fizi dans la province du Sud-Kivu a été fermée, le lundi 6 mai 2024, quelques jours après l'expiration du délai de désengagement de la force onusienne dans cette partie de la République démocratique du Congo.  La cérémonie de fermeture de cette base est intervenue à Mushimbakye à Baraka, en présence de plusieurs autorités politico-administravives.

Placées sous le régime exceptionnel de l'état de siège depuis 06 mai 2021, les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu  n'ont toujours pas respiré l'air de la paix malgré les efforts fournis par les animateurs dudit régime. Pour la coordination de la société civile en province de l'Ituri, aucune avancée significative sur le plan sécuritaire n'a été observée depuis l'instauration de l'état de siège en Ituri, il y a de cela trois (3) ans jours pour jours.

Dans une mise au point rendue publique le lundi 05 mai 2024 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, Patient Bahati Musaka, partenaire principal de la Succession Mobutu, de l'ancien président de la République démocratique du Congo ont refusé avec la dernière énergie les messages devenus virales sur les réseaux sociaux disant qu'ils auraient fabriqué des documents pour obtenir des portions de terre à Lubumbashi dans le Haut-Katanga.

Les finalistes des humanités de Bakwakenge dans le territoire Mweka présentent les épreuves de la hors session de l'examen d'état 2024 à Kakenge, entité située à environ 80 km de cette cité ferroviaire.  Selon le préfet de l'Institut de Bakwakenge, les centres de l'Exetat sont délocalisés suite à l'insécurité qui prévaut ces jours-ci dans cette partie du pays.  Il renchérit que cette insécurité est consécutive au conflit qui oppose les Bakuba du groupement Bolempo de Mweka aux Bena Milombe du territoire de Demba au Kasaï-central.