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La coalition Lamuka a, dans un communiqué daté du 29 novembre 2018 dont une copie parvenue à 7SUR7.CD, accusé le gouvernement congolais d'entraver l'atterrissage de l'avion disposé à la campagne électorale de Martin Fayulu. Ce communiqué est consécutif à l'intervention sur la radio Top Congo du ministre des transports et voies de communications qui dit n'avoir reçu aucune demande d'atterrissage.

Devant le parlement européen, le prix Nobel de la paix 2018, le docteur Denis Mukwege s'est insurgé jeudi 29 novembre dernier contre une probable levée des sanctions de l'Union Européenne infligées à certaines autorités de la République Démocratique du Congo, telle que prônée par Louis Michel. Pour Denis Mukwege, ces sanctions n'ont pas été prises sans fondements. Il y a selon lui, des éléments qui prouvent que ces personnalités ont commis des crimes au pays.

Le président de la plateforme électorale Ensemble pour le Changement a indiqué ce jeudi 29 novembre 2018 que le candidat commun de l'opposition de la coalition LAMUKA, est la personne par qui passera le développement de la République Démocratique du Congo. Cette communication de l'ancien gouverneur de l'ex province du Katanga intervient quelques heures après l'appel conjoint de soutien à la candidature de Martin Fayulu lancé par Jean-Pierre Bemba et lui.

Les présidents du MLC et de Ensemble, tous deux membres de la coalition Lamuka ont, jeudi à partir d'une vidéo posté sur le compte Twitter de Jean Pierre Bemba, appelé le peuple congolais à être derrière Martin Fayulu pour la présidentielle du 23 décembre. Dans ce message de soutien au candidat de Lamuka, le président du MLC s'exprimant en lingala exige une fois de plus que les élections se tiennent avec les bulletins papiers et non avec la machine à voter. Il rejette aussi le fichier électoral.

Le rapprochement entre les deux nouvelles coalitions de l'opposition notamment LAMUKA portée par Martin Fayulu et Cap pour le Changement par Félix Tshisekedi, semble de plus en plus s'éloigner. Ce jeudi 29 novembre 2018, Jean-Bertrand Ewanga membre du collège des porte-paroles de l'équipe de campagne de M. Fayulu, a fait savoir qu'il ne sera pas question pour LAMUKA de suivre Félix Tshisekedi et son groupe.

Pour Félix Tshisekedi, président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", et candidat à l'élection présidentielle de la coalition "Cap pour le Changement", ils ne sont pas du tout en retard par rapport à la campagne électorale qui a démarré depuis le 22 novembre dernier.

Pour le président de l'Union pour la Nation Congolaise, "UNC", et directeur de campagne de Félix Tshisekedi, la coalition Cap pour le Changement qu'ils ont nouvellement créée à Nairobi au Kenya, a déjà gagné l'élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain. Vital Kamerhe qui répondait aux questions de la presse mardi 27 novembre dernier après leur arrivée au siège de l'UDPS, estime que la capitale congolaise est le reflet du pays.

Le président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, "UDPS", a, dans une interview accordée à la presse mardi 27 novembre dernier après leur arrivée au siège de l'UDPS, déclaré que la polémique sur leurs défections de la coalition LAMUKA, n'existe quasiment plus. Pour Félix Tshisekedi, l'accueil leur réservé par la population démontre à suffisance que la base c'est le peuple.

Plus de 3h après l'arrivée de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe au siège de l'Union pour la Démocratie et le Progrès, "UDPS", point de chute du retour de ces deux opposants congolais, la police n'a toujours pas encore rendu publiques les statistiques relatives au nombre de militants qui ont pris part à cet événement. Depuis plusieurs semaines, le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa, met à la disposition des congolais, les estimations de participants aux différentes manifestations publiques tant de l'opposition que de la Majorité.

Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe viennent de quitter l'aéroport international de N'djili. accompagnés d'une foule de militants remarquable. Le cortège de ces deux leaders de l'opposition peine à avancer compte tenu des milliers de militants qui l'entourent.