Les membres du bureau et de l’assemblée plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) participent, depuis le jeudi 03 décembre dernier au Safari Beach, dans la commune de la N’Sele, à Kinshasa, au séminaire d’imprégnation avant d’évaluer sans complaisance du processus électoral.
Le nouveau président de cet organe électoral, Corneille Nangaa Yobeluo, qui a ouvert les travaux, tient à respecter ses engagements de procéder avant tout à l’évaluation sans complaisance du processus électoral en cours pour après consulter les parties prenantes. Ce qui va permettre à la CENI de fixer les grandes orientations pour les élections, avait soutenu l’homme.
Une évaluation objective et sans complaisance
Ainsi, le président Nangaa a relevé que le processus électoral, conduit par son institution, se trouve dans une phase nécessitant une évaluation objective et sans complaisance, pour l’assurance de sa conduite à bon port.Surtout que pour lui, les forces vives de la nation et toutes les parties prenantes au processus électoral attendent, en effet, beaucoup du travail de la CENI, en tant qu’institution chargée de l’organisation des élections en RD Congo.
Cela afin que la CENI réponde de façon adéquate à l’attente de ces parties prenantes.Raison pour le président de la CENI, que son institution a décidé de procéder, à l’interne, à un diagnostic exhaustif dudit processus pour en cerner objectivement les acquis, les défis et les contraintes; et entrevoir des pistes de solutions appropriées et réalistes.
Pour ce faire, «il nous faut déjà au départ, avoir la même vision de ce que nous voulons bâtir ensemble comme programme de travail.
C’est pour cela que cette évaluation est précédée par la phase d’imprégnation des membres», a-t-il précisé.
Et d’ajouter, «la CENI a, à cet égard, une chance que d’autres parties prenantes n’ont pas forcément: c’est sa capacité de traiter les questions électorales de manière technique. Nous comptons ainsi essentiellement, sur la détermination que nous devons avoir de réussir ensemble l’exaltante mission qui nous est assignée en tant qu’institution d’appui à la démocratie».
Evaluer les acquis
C’est dans ce sens que, l’atelier va, dans un premier temps, évaluer les acquis, les défis techniques, logistiques, financiers et opérationnels des élections; les ratés avec leurs causes et leurs conséquences; ainsi que les perspectives du processus électoral.
Les permettent de s’interroger, en suite, l’architecture institutionnelle de la CENI, telle qu’elle a fonctionné jusqu’à ce jour, de façon à pouvoir y apporter, s’il le faut, les enrichissements nécessaires et de nouvelles orientations.Enfin, ils évaluent en profondeur, les projections budgétaires des opérations électorales.
Corneille Nangaa, a conclu en disant que «tout ce travail devra nous conduire à dégager objectivement des éléments susceptibles d’orienter l’élaboration du calendrier électoral réaménagé et consensuel».
Par Lucien Kazadi T.