La cour suprême de justice ne s’est pas prononcée comme prévu mercredi sur les dossiers de liberté provisoire de l’activiste des droits de l’homme, Christopher Ngoyi et de deux militants pro-démocratie, Yves Makwambala et Fred Bahuma. Pourtant, l’audience était annoncée pour 09 h00, déplore un activiste des droits de l’’homme. L’inquiétude s’accroit parmi les proches des accusés. S’ils ne sont pas libérés, on risque de frôler la catastrophe au regard de leur état de santé, a-t-il alerté. Les activistes de la société civile et d’autres personnalités politiques ont poireauté devant le bâtiment de la cour suprême de justice depuis les premières du matin jusqu’à 18h00 quand un policier de garde est venu leur dire que les juges étaient déjà partis. Christopher Ngoyi espère arracher une liberté provisoire pour lui permettre de se faire urgemment soigner. Les deux activistes de Filimbi et Lucha en grève de la faim à la prison centrale de Makala, attendaient, eux aussi, la réponse à leur demande de liberté provisoire. L’opposant Martin Fayulu a déploré ce silence de la cour suprême de justice. Les avocats de la défense ont promis d’utiliser tous les moyens de droit pour obtenir la liberté provisoire de leurs clients.