Cishambo, un Gouv’ qui passe tout son temps à Kinshasa

Mardi 19 mai 2015 - 09:14

Marcelin Cishambo passe plus son temps à Kinshasa qu’à Bukavu, chef lieu du Sud-Kivu où il assume les fonctions de Gouverneur. En vrai, rien ne justifie les allers-et-retours de Cishambo à Kinshasa. Cishambo est à cheval entre sa province et Kinshasa pas pour des raisons de service. Mais plutôt, pour des raisons de gaité et de jouissance. Preuve, Cishambo est dans toutes les soirées de Gala qui sont organisées dans la capitale à travers des boites de nuit de renom de la capitale ainsi que dans d’autres concerts de Zaiko Langa- Langa, Bana Ok et de Quartier Latin de Koffi Olomidé.
D’aucuns se posent la question de savoir: si Cishambo a le temps de réfléchir sur les multiples problèmes auxquels sont confrontés sa province très enclavée. Cela n’inquiète pas du tout Cishambo, les difficultés de sa province. Ce qui le préoccupe plus, c’est les fiestas Kinoises. Quoi de plus normal que des députés provinciaux de sa province lui collent une motion de défiance suite à ses absences répétées et très remarquées à son poste de travail. Sel¬on un député provincial du Sud-Kivu, Cishambo passe cinq jours de la semaine à Kinshasa sur les sept jours. Cishambo n’a jamais justifié ses voyages à Kinshasa. Et de poursuivre: «Il y a de fois, il se lève un matin et décode de voyager sans rai¬sons à Kinshasa».
Avant de conclure: «Pour¬rions-nous continuer avec un pareil Gouverneur qui étale ses limites à la tête de notre province? Ce sont les résultats de nommer des responsables par clientélisme». Clientélisme bien sûr, parce que Cishambo sait pourquoi il a été porté à la tête de cette prov¬ince. Raisons que C-NEWS se réserve de dévoiler. Les restes des Gouv’ en passant par Katumbi, Paluku, Ngoyi Kassandji font rarement le déplacement de Kinshasa comme c’est le cas avec Cis¬hambo. Grave, sa hiérarchie ne lui a jamais fait des remarques sur ses démesures politiques. A Joseph Kabila de revoir ses calculs sur Cishambo qui est plus attaché au divertissement qu’au travail de sa province.
XAVIER PEREZ