Selon des enquêtes menées de manière indépendante au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (Cprk), des inciviques non autrement identifiés tentent de révolter les prisonniers pour qu’ils se soulèvent contre la nouvelle administration qui n’a que deux mois aux affaires, alors que les réalisations sont éloquentes.
Ces agitateurs, sans doute manipulés, ne cessent d’envoyer des Sms méchants, calomnieux, multipliant des appels anonymes, pour susciter la colère des détenus contre les dirigeants de cette institution pénitentiaire. Pourtant, les relations sont au beau fixe entre les deux parties.
Heureusement, les autorités du pays, mises au parfum de cette situation déplorable, ont analysé à fond cette problématique et ont fini par comprendre que la nouvelle administration pénitentiaire du Cprk n’y était pour rien, et qu’il s’agissait, en réalité, de l’intox.
Il faut noter que depuis son installation il y a de cela deux mois, la nouvelle administration de la Prison centrale de Makala livre un grand combat contre les antivaleurs qui y avaient élu domicile depuis plus d’une décennie. Parmi lesquelles la mendicité, l’entrée des objets interdits, les conditions carcérales des détenus.
En effet, à peine deux mois aux affaires, la direction de cet établissement a déjà obtenu, par procédure de flagrance, la condamnation de quatre personnes poursuivies pour détention de chanvre qu’elles tentaient d’introduire en prison. A cela il faut aussi ajouter l’arrestation et la mise à la disposition des autorités judiciaires de certains militaires, policiers et agents pénitentiaires, ainsi que des visiteurs poursuivis pour des faits analogues.
Curieusement, c’est lorsque les grandes décisions judiciaires sont prises que des détracteurs en profitent pour torpiller les belles initiatives.
C’est ici aussi l’occasion de saluer la sagesse et l’initiative du ministre de la Justice et Droits humains de désengorger la Prison centrale de Makala, en signant des arrêtés portant libération conditionnelle dont le premier a donné des effets positifs, en attendant d’autres.
Par LM