Le gouvernement angolais a réduit de 26% son budget 2015 du fait de la chute des cours mondiaux de plus de 40% durant le premier trimestre de l’année en cours. Luanda a en outre sollicité un appui financier à la Banque mondiale de l’ordre de 650 millions de dollars. L’Angola n’avait plus contracté des dettes ni sollicité d’aide depuis 2010. Année où la RDC avait aussi épongé le gros de sa dette et atteint l’IPPTE. La RDC perçoit en moyenne 450 millions de dollars l’an des pétroliers producteurs.
Selon le Gouv de la BCC, Déo Mutombo, les pétroliers producteurs opérant à Muanda versent chaque mois à l’Etat quelque USD 38 millions. Mais à la suite de la dégringolade des cours mondiaux du baril de l’or noir, ces recettes devraient être divisées par deux voire par 4 , a fait comprendre , il y a encore quelques semaines le Gouv de la BCC. Au premier trimestre 2015, le ministre des Finances, Henri Yav Mulang, a attesté que les pétroliers producteurs n’ont même pas atteint les 30 millions de dollars. Juste quelque 29.818.290, 61 dollars. Les pétroliers producteurs n’ont même pas pu verser en trois mois ce qu’ils auraient dû lui donner en un mois. Et au second trimestre, les recettes n’ont guère connu de sensibles augmentations. Selon les chiffres fournis par le ministère des Finances,
Alors que des voix s’élèvent au sein même de la majorité au pouvoir pour décrier la politique de non endettement du cabinet Matata, PERENCO REP principale exploitant pétrolier au large de Muanda serait sur le point d’abandonner le pétrole pour le gaz dans la même où quasiment tous les puits sont à sec. Longtemps brûlé par torchère, PERENCO compte à moyen terme exploiter quelque 30milliards de m 3 dont 10 milliards en onshore. Sur terrain, en effet, PERENCO/R-dC opère à travers 3 sociétés à savoir MIOC, Muanda International Oil Company, qui exploite le pétrole en offshore, avec 2 entreprises partenaires, le Japonais TEIKOKU et une filiale du groupe formé par l’Américain CHEVRON et le français TOTAL, ODS. Cependant Muanda International Oil Company dispose des parts majoritaires, soit 50%. Sur les champs terrestres, en on shore, PERENCO exploite l’or noir à travers deux autres entreprises : PERENCO REP-qui dispose de 55% des parts- et LIREX qui détient 45% d’actions dont 15 reviennent à la Congolaise des hydrocarbures, COHYDRO. Encore actionnaire unique de la COHYDRO SA(RL), l’Etat r-dcongolais, sied-t-il de le rappeler dispose également de 20% des parts dans les sociétés concessionnaires off shore. Naturellement, la croissance des recettes des exportations du groupe PERENCO ne peut que profiter à la Congolaise des hydrocarbures, contrairement à certaines idées reçues qui, malheureusement ont fait de vieux os au sein de l’opinion publique, dans le Bas-Congo, particulièrement.
POLD LEVI