Le ministère de la Décentralisation et Affaires coutumières poursuit sa campagne nationale de vulgarisation dans la ville de Kinshasa. Les journées de mardi et mercredi ont été consacrées aux matinées de sensibilisation avec le parlement des je unes ainsi que des étudiants des universités de Kinshasa.
Après les matinées de sensibilisation avec les responsables communaux de Masina et Matete, les collectifs dés femmes leaders, le ministère de la Décentralisation et Affaires coutumières poursuit sa campagne nationale de vulgarisation dans la ville de Kinshasa. Les journées de mardi 1er et mercredi 2 décembre 2015 ont été consacrées aux matinées de sensibilisation avec le Parlement des jeunes ainsi que des étudiants venus des universités de Kinshasa. L’Hôtel du gouvernement a servi de cadre à ces assises qui ont connu la participation de 80 délégués du Parlement des jeunes de Kinshasa et des provinces ainsi que 150 étudiants sélectionnés dans dix universités implantées dans la ville de Kinshasa.
Le message du ministre d’Etat, ministre de la Décentralisation et Affaires coutumières, Salomon Banamuhere, a été livré aux jeunes participants par son directeur de cabinet.
Pour Banamuhere, le ministère de la Décentralisation et Affaires coutumières reconnait que l’engagement et la participation des jeunes sont primordiaux pour atteindre un développement humain durable à partir de la base. Car les jeunes sont les mieux placés, a-t-il reconnu, pour aborder les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien, tant en milieu rural qu’urbain.
« J’encourage la jeunesse congolaise, particulièrement le Parlement des jeunes, à continuer avec ses actions déjà amorcées, d’accompagnateur et de guide pour les autres associations et réseaux de la jeunesse dans l’atteinte des objectifs de démocratisation et principalement ceux visant le développement communautaire de notre pays », a souligné le’ ministre d’Etat.
Selon lui si la décentralisation permet un transfert des responsabilités à des dirigeants locaux, la participation accrue des jeunes aux scrutins locaux est vivement encouragée. « Les atouts et qualités de la jeun esse congolaise sont suffisants pour qu’elle s’implique davantage dans les instances de prise de décision et contribuer ainsi à la matérialisation de la vision de la bonne gouvernance, et ce, à partir de la base en contribuant à l’élaboration des plans de développement communal », a-t-il déclaré.
Bref, le ministre d’Etat a rappelé aux jeunes que « décentralisation ne veut pas dire division, mais vient renforcer la solidarité nationale ».
DES JEUNES ACTEURS ET NON DES SPECTATEURS
Ces matinées ont permis de sensibiliser et d’informer le Parlement des jeunes et les étudiants sur la réforme de l’organisation territoriale basée sur la responsabilisation des provinces et les entités territoriales décentralisées dans la gestion de leur développement en vue de leur implication dynamique et volontariste dans le processus de la mise en œuvre de la décentralisation. Il était donc question de susciter en ces jeunes l’intérêt de s’approprier le processus de décentralisation en cours ainsi que leur participation aux élections locales.
Les orateurs ont, tour à tour, expliqué la portée, les objectifs, les avantages, les enjeux et les défis de la décentralisation dans le développement de la démocratie locale et surtout le rôle que doivent jouer les jeunes.
L’exposé du coordonnateur national de la cellule d’appui à la décentralisation, Jean Makololibikilay était intitulé « comprendre la décentralisation en RDC ». A son tour, le professeur Anselme MeyaNgemba a exposé sur «Les instruments juridiques de la décentralisation en RDC, de 1957 à nos jours face à la participation des jeunes ». Dans sa communication, Mme Pascaline Zamuda a tablé sur ‘« le rôle et responsabilité de la jeunesse dans la mise en œuvre de la décentralisation ».
C’était une occasion offerte pour aider les jeunes parlementaires et les étudiants à « comprendre ce qu’est le processus de la décentralisation, en quoi est-ce avantageux pour eux? » - « quelle doit être leur implication dans la mise en œuvre de ce processus », « ce que sont les élections locales »; « pourquoi et comment y participer ? ».
La prochaine étape de cette campagne prévoit, dars les tout prochains jours, une journée d’échanges et vulgarisation auprès des chefs des quartiers de Kinshasa et une marche de sensibilisation sur la décentralisation.
Par Rich Ngapi