La Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) a organisé, hier jeudi 4 août , une tribune d’expression libre aux parents et avocat de Patrick Kimpenda Numbi Makela Numbi Makela, jeune homme mort dans l’entrepôt de la société de Transport public Transco le 1er juin dernier, dans la commune de Masina. Au cours de cette rencontre, l’occasion a été donnée à M. Victorieux Ngoyi Kalenge Kimpenda, père de la victime, d’expliquer aux journalistes les circonstances du décès de son fils.
Le père de Patrick Kimpenda affirme que son enfant a été victime de tortures, comme l’atteste le rapport de l’autopsie remis au procureur du Parquet de Ndjili, qui instruit ce dossier.
L’avocat de la famille, Me Onesime Kangoma a expliqué que le dossier est en cours d’instruction au niveau de la justice et que le rapport de l’autopsie fait à l’hôpital général de Kinshasa atteste que la mort de Patrick Kimpenda Numbi Makela est une mort provoquée par un homme. «
Depuis la mort de la victime, Transco use son influence politique et financière pour empêcher l’éclatement de la vérité « , dit-il.
La VSV avait même envoyé une invitation à la société Transco, afin qu’elle puisse assister à cette tribune. Mais l’entreprise n’a pas dépêché quelqu’un. En sa qualité d’Ongdh, VSV déplore le comportement des responsables de Transco qui se prend pour le super homme pourtant il s’agit de la mort d’un être humain.
Joint hier, la chargée de Communication de Transco a indiqué que son entreprise n’a jamais été notifiée d’une quelconque invitation à une tribune. Pour elle, cette affaire avait été portée au Parquet de Grande Instance de Ndjili pour établir les responsabilités. Et selon elle, la responsabilité de Transco n’a jamais été établie dans cette affaire.
Pour elle, Transco ne peut pas indemniser qui que soit pour un dossier pour le quel il n’a jamais été condamné. «
C’est de bonne foi qu’il a assisté, quelque peu, la famille éplorée, à travers quelques frais funéraires. S’ils estiment être lésés, il existe des voies légales bien indiquées pour le recours « , a -t- elle martelé.
Signalons que deux contrôleurs de Transco et deux policiers qui assuraient ce jour là la sécurité de l’entrepôt de Transco sont aux arrêts. Mais le chauffeur et le receveur sont portés disparus.
Par GKM