Dialogue : Ban Ki-moon à Kinshasa mercredi prochain !

Lundi 22 février 2016 - 15:11

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, a quitté New York à destination de Bujumbura où il arrive aujourd’hui avant l’étape de Kinshasa mercredi 24 février prochain. Il y séjournera dans le cadre de la Conférence sur les investissements du secteur privé dans la région des Grands Lacs.

Ce sera l’occasion pour le secrétaire général des Nations Unies de faire le point avec les gouvernements de Bujumbura et de Kinshasa sur les tentatives de déstabilisation du Burundi à partir du Rwanda. A cet effet, l’Ambassadeur du Burundi aux Etats-Unis a requis le conseil  de sécurité pour une réunion d’urgence au cours de laquelle des mesures contraignantes devraient être prises pour empêcher Kagame de continuer à chercher à déstabiliser le Burundi.

 

A Kinshasa, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies permettra de booster le Dialogue politique en République Démocratique du Congo. A ce propos, l’envoyé spécial de l’Union Africaine pour la République Démocratique du Congo (RDC), Edem Kodjo, a fait le déplacement de Luanda où il a conféré mercredi 17 février dernier avec le chef de l’Etat angolais, José Eduardo dos Santos. Les deux personnalités ont examiné minutieusement les obstacles auxquels se trouve confronté l’émissaire de la présidente de la commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, pour la tenue du Dialogue en RDC.

 

Vendredi 19 février, l’Envoyé spécial de l’Union africaine s’est envolé pour Addis-Abeba, en Ethiopie pour faire des avancements des contacts dans le cadre du Dialogue politique en Rdc. Il doit avoir déjà regagné Kinshasa où l’avait précédé l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations dans les pays des Grands-lacs, Said Djinnit en provenance de Nairobi pour une mission officielle en RDC.

 

Dialogue bloqué

Le Dialogue politique semble bloqué par l’intransigeance du “lider maximo” qui a réaffirmé jeudi 4 février à Bruxelles sa position définie dans la lettre envoyée fin janvier à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA : il ne prendra pas part à des pourparlers politiques en RDC si ces derniers sont convoqués par le président Kabila, ce dernier étant, selon l‘opposant, partie prenante à la crise.

 

En outre, il a réitéré son attachement à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et son engagement à l’alternance démocratique au pouvoir en 2016 en RDC. Allusion faite au respect des délais constitutionnels dans l’organisation de la présidentielle, au moment où l’on se dirige de plus en plus vers un” glissement (report des dates des scrutins) du calendrier électoral.

 

Aussi le “lider maximo” a insisté sur la bipolarisation du dialogue à venir : d’un côté le président Joseph Kabila et ses alliés et de l’autre, le leader de I’UDPS et” tous ceux qui aspirent au changement ».

Par LP