Acteurs politiques, plateformes politiques, société civile, ONG… alliés au sphinx de Limete avalisent la feuille de route à proposer lors de ce forum " qui devrait être convoqué par la Communauté internationale ".
Les " Tshisekedistes " sont en convention depuis le week-end dernier. Membres de la société civile, ONG, plateformes, partis politiques… alliés à Etienne Tshisekedi réfléchissent par rapport aux enjeux de l’heure. Ces assises de Fatima, comme l’a souligné Jean-Bosco Puna, est un cadre de travail qui devrait mettre sur pied un cadre fondateur du rassemblement des "fidèles " au président national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Les participants à cette convention s’organisent aussi pour le retour au pays du lider maximo avec en toile de fond le cahier de charge pour la prochaine tenue du Dialogue tel que voulu par le sphinx de Limete.
Lisanga Bonganga, donnant le go de cette convention, précise que les participants vont s’atteler " à un examen minutieux et approfondi de la question relative aussi bien au rassemblement des alliés d’Etienne Tshisekedi qu’au dialogue politique transparent et associant les parties prenantes congolaises avec la médiation de la Communauté internationale ".
S’agissant du dialogue politique, souligne-t-il, les " tshisekedistes " examinent la définition de inclusion, le compromis politique comme instrument de négociation, le chronogramme de mise en œuvre du compromis politique. Mais aussi le consensus comme mode de prise de décision, les signaux forts de détente et de décrispation politique.
A ce sujet, Lisanga Bonganga explique qu’il s’agira principalement de la "libération des détenus d’opinion et des prisonniers politiques, l’amnistie des exilés politiques, l’accès équitable de l’Opposition politique aux médias d’Etat, la suspension du processus de mise en œuvre du découpage territorial, le dépaysé du procès Chebeya vers la Cour de Justice de l’UA… ".
A Fatima, il est aussi question pour les " tshisekedistes " d’apprécier la nécessité d’une médiation ou facilitation internationale avec ou sans Co-modération nationale. La réécriture de la loi électorale dans le respect de la Constitution devrait être un des points- clés lors de ces assises qui connaissent la participation de certains partis de l’Opposition. Il s’agit, entre-autres, du RDC/N (Roger Lumbala), de la Démocratie chrétienne (Eugène Diomi Ndongala), du FIS (Kudura Kasongo)… ces recommandations qui, du reste, s’inscrivent dans la feuille de route de l’UDPS publiée en date du 14 février 2015.
Pour Lisanga, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’ "aujourd’hui le stratagème concocté par le pouvoir est d’empêcher la tenue des élections, prévues constitutionnellement au plus tard en novembre de cette année 2016 ". Dans les difficultés de ce temps de crise, poursuit-t-il, " les subterfuges de toutes formes présentés comme contraires à l’organisation des élections deviennent un risque sérieux pour l’aboutissement heureux du processus électoral ". " A l’approche des échéances électorales, cette situation suscite bien de doute et d’incertitude au point qu’un climat de malaise général, d’agitation et de tension semble s’installer dans le pays", dixit le coordonateur du Front populaire. Rachidi MABANDU