Cinq jours durant, Kinshasa sera baigné par une série d’activités littéraires telles que des lectures en public, débats, spectacles, ateliers, expositions, dédicaces des livres, ventes, concerts et rencontres avec les auteurs. Dans cette même lancée, il sera organisé le concours de la bande dessinée. Ceci dans le but de porter haut, souligne-t-on, la richesse de la littérature congolaise et susciter des échanges entre les auteurs et le public.
Du 12 au 16 novembre 2014, dans 7 sites différents, tous dans de la commune de la Gombe, ont été sélectionnés pour accueillir cette « fête du livre de « Kinshasa ». Il s’agit notamment de la Halle de la Gombe, le Centre Wallonie Bruxelles, l’Académie Beaux Arts, Espace Sadi, Le Lycée Prince de Liège, l’Espace culturel Texaf Bilembo et le Lycée René Descartes. Après énumération de ces centres culturels et écoles, pour les observateurs, le constat est que tous sont confinés dans un seul coin de la ville donnant ainsi à cette fête l’image d’un rendez-vous communal, malgré son ampleur et la participation étrangère.
Marquons-le, plusieurs genres littéraires feront partie de ces festivités littéraires notamment ; récits, romans, essais, bandes dessinées,…
De la littérature à l’art contemporain, il n’y a qu’un pas Les auteurs invités animeront chacun des ateliers d’échanges avec les écoliers et la population présente. Sur la liste des invités, apprend-t-on, figurent Lieve Joris pour les ouvrages intitulés : « les hauts plateaux » et « Mon oncle du Congo » ; Marie Darrieussecq, Collette Breakman,… et il faut ajouter à ceux-là certains auteurs congolais dont Fiston Mwanza, Bibiche Mumbu, Vincent Lombume, Barly Baruti,…
La littérature, du 22 au 24 novembre 2014, va céder la place à l’édition inaugurale de la Biennale d’Art Contemporain « Yango » dans quelques 6 sites disséminés à travers la ville dont l’Echangeur de Limete, l’Académie de Beaux Arts, la Place de la Gare centrale (30 juin), le Centre d’Art Yango, le Centre Wallonie Bruxelles, et l’Institut Français.
Pour cette édition première, mentionne la source, le dernier jour sera consacré aux échanges entre les artistes africains qui vont développer des sujets autour de l’éducation, de l’héritage culturel et de la prise de conscience de ce qu’elle représente pour la RDC. A ceci s’ajoute le questionnement des caractéristiques expressives qu’offre le Congo une véritable source d’inspiration, mine d’idées et de concepts pour les créateurs à travers le monde de l’arts.
Onassis Mutombo