La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a échangé hier mercredi 20 mai avec les femmes électrices et candidates autour des élections provinciales. Organisée par l’ONU-Femmes, l’activité de la CENI a permis aux femmes d’émettre des avis constructifs sur les élections qui vont permettre de mettre en place la vraie démocratie à la base.
La CENI étant une institution d’appui à la démocratie, elle a le devoir de respecter les textes légaux. Il a rassuré les femmes électrices et politiciennes de sa détermination de respecter les textes du pays.
En sa qualité d’expert en matière électorale, la CENI par le biais de son Questeur a fait des propositions réfléchi, objective et cohérente en vue de rendre le pouvoir au peuple par la voix des élections.
Au cours de cette rencontre avec les femmes, la CENI a indiqué qu’une commission Genre- élections avait été mise en place depuis longtemps pour que le scrutin de 2015-2016 puisse se tenir dans la quiétude. La centrale électorale a mission d’harmoniser les données électorales. Ces échanges Genre-élections ont été organisés pour les femmes politiciennes et des organisations de la société. La CENI a même mis à la disposition de ces femmes des documents indiquant des pistes à suivre pour des élections apaisées.
« Le potentiel de la femme dans le jeu politique c’est la qualité de la gouvernance. Les femmes leaders doivent être capables de mobiliser les électeurs. Nulle part au monde on a une société uniquement des femmes » a souligné le directeur pays adjoint de l’ONU-Femmes.
« Les femmes de l’intérieur des provinces continuent à être freinées par le effets de la coutume. Il arrive plusieurs fois que les autorités coutumières refusent aux femmes leaders de prendre la parole devant les hommes » a expliqué la présidente d’une ONG.
Le représentant du PNUD, Olivier Tshibola a noté le manque de confiance dans le chef des femmes qui doivent puiser la confiance en elles-mêmes pour être élus. L’ONU-Femmes et le PNUD accompagnent les femmes dans leurs plaidoyers, a-t-il précisé.
La CENI a expliqué sa démarche semaine avant la clôture de l’opération de réception et de dépôts des candidatures dans les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) à la députation provinciale.
Elle a réuni les meilleurs de ses experts en matière électorale parmi les plus éprouvés pour donner des pistes des élections crédibles, apaisées et transparentes. Il s’agit d’un travail scientifique fouillé. La CENI veut réussir le pari de l’organisation de ces élections. Celle-ci cerne d’abord, de manière générale, la problématique de ce processus électoral.
Concernant les élections locales, municipales et urbaines, il a été constaté qu’il y a deux options divergentes dans le chef des opérateurs politiques quant à leur tenue ou non avant 2016. L’organisation effective de ces élections est un impératif majeur pour rattraper les arriérés électoraux. La CENI se dit en droit de garantir davantage des élections crédibles et apaisées dans le respect de la Constitution. Elle attend l’implication des membres de la société civile dans la sensibilisation de la population pour l’enrichissement de ce projet électoral. Ces échanges ont été une opportunité pour dissiper tout malentendu, toute médisance et rumeurs. Simard Simon TSOUMBOU